J’ai entendu à Pâque 2, 23 Avril 1951, Tel-Aviv
Dans le Zohar (Emor, 128) : « Rabbi Hiya commença : “Je dors et mon cœur est éveillé” [...] L’assemblée d’Israël a dit : “Je dors durant l’exil d’Égypte, où mes fils étaient en un dur esclavage, et mon cœur est éveillé pour les préserver de ne pas périr en exil. La voix de mon bien-aimé frappe”, c’est le Créateur qui dit : “Je me souviendrai de Mon alliance” ».
Nous devons comprendre la question du sommeil. Quand Israël étaient en Égypte, ils étaient sous leur domination car eux aussi ont étendu GAR de Hokhma. Et puisque Hokhma ne brille pas sans Hassadim, c’est appelé « sommeil ». Et c’est ce qu’il appelle le dur esclavage d’Égypte, c’est-à-dire un dur travail, appelé Dinim de Dekhoura [jugements masculins].
« Et dans toutes sortes de travaux dans les champs », ce qui est considéré comme Dinim de Noukva.
« Et mon cœur est éveillé » signifie que même si elle dort du côté de la ligne gauche, là où Malkhout est considérée comme « les deux grands luminaires », alors Malkhout est appelée « le quatrième pied ». Elle est considérée comme Tifféret, au-dessus de Khazé.
« Et mon cœur est éveillé » signifie que là se trouve le point de la serrure, qui suscite la décision de la ligne médiane, qui retourne au point qui est considéré comme Panim, par lequel ils ne périront pas en exil.
Tel est le sens de « Ouvre-Moi une porte de la taille d’un chas d’une aiguille ». Cela veut dire que ZA dit à Malkhout d’attirer Hokhma. Et même si Hokhma ne peut briller sans Hassadim – ce pour quoi elle est appelée « de la taille d’un chas d’une aiguille » –, « Je t’ouvrirai les portes supérieures ». C’est-à-dire qu’après Il lui donnera Hassadim, et ainsi il continuera à attirer l’abondance.
Toutefois, si elle n’attire pas Hokhma, c’est-à-dire s’il n’y a pas extension de Hokhma mais de Hessed, c’est ce qu’il appelle « Ouvre-moi, ma sœur », c’est-à-dire vis-à-vis de Hokhma, Malkhout est appelée « sœur ».