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210- Les actions de l'homme

Sans l’enthousiasme du corps, l’homme ne pourrait pas accomplir un seul geste. Ainsi, « s’il est assis et ne commet pas d’infraction, comme s’il avait fait une Mitsva [Commandement] ».

L’homme ne peut, bien entendu, ne pas dire dans ce cas qu’il observe quotidiennement une multitude de « ne fais pas ». Par exemple, l’homme peut dire aujourd’hui je n’ai pas tué, je n’ai pas volé, etc.

Cependant, si toutes ses actions n’enthousiasment pas le corps, l’homme n’y pense pas. C’est précisément quand l’homme y pense, autrement dit quand il a la possibilité de faire, mais qu’il ne le fait pas parce que c’est l’ordre du Créateur, c’est seulement dans ce cas, que l’homme peut dire qu’il a accompli une Mitsva négative [de ne pas faire].

Sans mouvement du corps en pensée, en parole ou en acte, on ne peut pas dire qu’il a les accompli sans les ressentir ou sans les connaitre. Tout ce que nous disons de l’homme n’est que relatif à ses impressions et ses sentiments.

Mais si l’homme n’est pas à ces endroits, ces qualités ne peuvent pas être dites, car normalement toute l’essence du travail de l’homme est de conquérir son penchant, en faisant ou en ne faisant pas. C’est dans les commandements que s’applique la conquête du penchant. C’est à ce propos qu’il est dit : «Ne dites pas, il ne faut pas à propos du porc, mais il faut, néanmoins la Torah l’interdit».

Il y a ici 4 discernements:

1. Il lui est difficile de surmonter sa convoitise, et donc il transgresse l’interdit,

2. Il ne fait pas, à cause de ce que pourraient dire les gens : il est un homme respecté et soudain sa honte serait connue du public

3. Il vainc le penchant parce que la Torah l’interdit, mais il n’est pas content que la Torah l’interdise et il souffre des interdictions de la Torah.

4. Il est content d’observer à présent un ordre du roi.

 

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