Il y a la femme et il y a le mari. Une femme est appelée « elle n’a rien sauf ce que son mari lui donne », et un mari est appelé celui qui étend la bonté dans son propre aspect. Les genoux sont considérés comme l’inclinaison, comme il est écrit : « devant Toi chaque genou s’inclinera ».
Il y a deux aspects dans l’inclinaison :
1. Celui qui se soumet devant celui qui est plus grand que lui. Même s’il ne connaît pas son mérite, s’il croit qu’il est grand, de ce fait il s’incline devant lui.
2. Quand il connaît clairement sa grandeur et son mérite.
Il y a aussi deux discernements dans la foi en la grandeur du Supérieur :
1. Il croit qu’Il est grand car il n’a pas d’autre solution, c’est-à-dire qu’il n’a aucun moyen de connaître sa grandeur.
2. Il a un moyen de connaître Sa grandeur en toute certitude, mais il choisit néanmoins le chemin de la foi, car « C’est la gloire de Dieu que de dissimuler une chose ». Cela signifie que bien qu’il ait des étincelles dans son corps qui veulent précisément connaître Sa grandeur et ne pas être comme un animal, il choisit néanmoins la foi, pour la raison mentionnée ci-dessus.
Il s’avère que celui qui n’a pas d’autre solution que de choisir la foi est considéré comme une femme, c’est-à-dire une femelle. « Il s’est vidé de sa force comme une femelle », et elle reçoit seulement de son mari.
Mais celui qui a une solution et qui lutte pour emprunter le chemin de la foi est appelé un « homme de guerre ». De là, ceux qui ont choisi la foi alors qu’ils avaient l’option d’avancer sur la voie de la connaissance appelée « mari », sont appelés « ceux qui ne se sont pas agenouillés devant le mari », c’est-à-dire qu’ils ne se sont pas soumis au travail du mari, considéré comme la connaissance, mais vont sur le chemin de la foi.