J’ai entendu, 3 Mishpatim, 27 Février 1943, Tel-Aviv
La rosée s’égoutte de Galgalta à Zeir Anpin. Et à propos des cheveux ternes, il y a un creux sous chaque cheveu et c’est le sens de « Il m’accable sous un vent de tempête. » Et c’est le sens de « Alors, le Seigneur répondit à Job durant la tempête. » Et c’est le sens de « voici ce que donneront tous ceux compris dans le recensement, un demi-sicle, selon le sicle du sanctuaire. » Et c’est le sens de « un Béka [une mesure d’argent] par tête, pour expier vos âmes. »
Pour comprendre la question des cheveux, c’est le noir et l’encre. Cela signifie que lorsque l’homme se sent éloigné du Créateur, parce qu’il a des pensées étrangères, c’est ce qu’il appelle « cheveux ». Et « terne » signifie blancheur. Cela signifie que lorsque la lumière du Créateur lui ait donnée, elle le rapproche de Lui, et les deux ensemble sont appelés lumière et récipient.
Et l’ordre de travail, c’est que lorsqu’il se réveille pour servir le Créateur, c’est parce qu’il a été récompensé de « terne ». À ce moment, il ressent la vitalité et la vie dans le service du Créateur. Ensuite lui vient une pensée étrangère, par laquelle il tombe de son degré et s’éloigne du travail. La pensée étrangère est appelée tempête et cheveu [se prononce pareil mais s’écrit différemment]. Et il y a un creux sous les cheveux, qui est un trou et un manque dans le crâne.
Avant que ne lui viennent les pensées étrangères, il avait une Rosh [tête] complète et il était près du Créateur, et à cause des pensées étrangères, il s’est éloigné du Créateur. Et cela est considéré comme avoir un manque en tête. Et par le chagrin, à savoir qu’il le regrette, il étend un flot d’eau de ce trou. Ainsi, les cheveux deviennent un tuyau pour faire passer l’abondance, par cela il est récompensé de la blancheur.
Et après, les pensées étrangères reviennent, et il se retrouve une fois de plus éloigné du Créateur. Cela crée un creux de plus, un trou et un manque dans le crâne, et par le chagrin, à savoir qu’il le regrette, il étend une fois de plus un flot d’eau et les cheveux deviennent un tuyau pour faire passer l’abondance.
Ce processus continu à maintes reprises, par des hauts et des bas, jusqu’à ce que les cheveux aient atteint une mesure complète. Cela signifie que chaque fois qu’il corrige, il étend l’abondance. Cette abondance est appelée « la rosée », comme dans « ma tête est remplie de rosée ». C’est parce que l’abondance vient par intermittence, et chaque fois, c’est comme s’il la recevait goutte à goutte. Et quand son travail est terminé, il réalise toute la mesure, jusqu’à ce qu’« il ne retourne plus à la bêtise » ; nous considérons que par cette rosée les morts seront ressuscités.
Et c’est le sens de « Béka » [fente], que les pensées étrangères font des fentes dans la tête.
Et encore, à propos du demi-sicle, à savoir qu’il est à moitié innocent et à moitié coupable. Mais nous devons comprendre que les deux moitiés ne sont pas en même temps, mais à chaque fois, il doit y avoir une chose entière. Parce que s’il a transgressé une Mitsva et ne l’a pas observée, ce n’est déjà plus à moitié, mais il est entièrement méchant.
Toutefois, c’est en deux temps. Une fois, il est juste, il adhère au Créateur, et alors il est tout à fait digne. Et quand il a une descente, il est méchant. C’est le sens de « le monde n’a été créé que pour les justes absolus ou les méchants absolus. » Et c’est pourquoi on parle de « moitié », car il y a deux temps.
Et c’est « pour expier vos âmes ». Par la fente, il sent que sa tête est incomplète, car lorsqu’une pensée étrangère arrive, son esprit n’est pas entièrement avec le Créateur. Et quand il le regrette, cela expie son âme. Il en est ainsi parce que s’il se repent chaque fois, alors il attire l’abondance jusqu’à ce que l’abondance soit remplie, comme « ma tête est remplie de rosée ».