J’ai entendu, 1943
Il est écrit : « Le Seigneur est élevé et celui qui est humble verra », car seuls les humbles peuvent voir la grandeur. Les lettres de Yakar [précieux] sont les mêmes que Yakir [connaîtra], ce qui signifie que l’homme connaît la valeur d’une chose en fonction de la grandeur qu’il lui prête.
L’homme est impressionné par l’importance d’une chose. L’impression l’amène à ressentir avec son cœur. En fonction de la reconnaissance de l’importance d’une chose, la joie naît en l’homme.
Ainsi, si un homme connaît sa bassesse, cet homme n’est pas plus avantagé que ses contemporains, c’est-à-dire qu’il voit que nombreux sont ceux en ce monde à qui il n’a pas été donné la force de faire le saint travail, même de la façon la plus simple, même sans intention ou Lo Lishma [Pas en son Nom], ni même dans Lo Lishma de Lo Lishma, ni dans la préparation de la préparation pour le vêtement de la Kedousha [Sainteté], alors que lui a été récompensé du désir et de la pensée de faire néanmoins occasionnellement le saint travail, même de la façon la plus simple possible. Si l’homme peut apprécier l’importance de cette chose, et selon l’importance que l’homme accorde au saint travail, l’homme devrait dire des louanges et en être reconnaissant.
Telle est la vérité, nous ne sommes pas en mesure d’apprécier l’importance de pouvoir observer les commandements du Créateur, même sans intention. Sinon, l’homme parviendrait à sentir de la grandeur et de la joie dans le cœur.
Les louanges et la gratitude que l’homme exprime augmentent ses sensations et il s’enthousiasme de chacun détail concernant le saint travail. De plus, il sait pour qui il travaille. De cette manière, il s’élève toujours plus haut.
Et ceci est la signification de ce qui est écrit, « Je Te remercie pour la grâce que Tu m’as accordée... », à savoir pour le passé, et par cela il peut dire en toute confiance : « ...et que Tu m’accorderas dans le futur ».