6 Tichré, 17 Septembre 1942
« Car la jalousie pour ta maison me dévore ; mes blasphémateurs m’insultent toute la journée. » (Psaume 69). La forme d’outrage et d’insulte apparaît de plusieurs manières :
1. Pendant le travail, quand il accomplit un acte de Mitsva, le corps lui dit : qu’as-tu à gagner, quels sont les avantages ? Par conséquent, même quand il se dépasse et fait la chose en se forçant, cette Mitsva est considérée comme un fardeau et une charge. Cela soulève une question : s’il fait vraiment le commandement du Roi et se met au service du Roi, il devrait être heureux, comme il est naturel pour celui qui est au service du Roi d’être content. Mais ici, c’est le contraire. Il se trouve qu’il ressent ici un état d’outrage et d’insulte et cette contrainte prouve qu’il ne croit pas qu’il sert le Roi et il n’y a pas de plus grand outrage que cela.
2. Ou bien il voit qu’il n’adhère pas au Créateur toute la journée, parce qu’il ne ressent pas quelque chose de réel, et il est impossible de s’attacher à une chose vide. Par conséquent, il éloigne son esprit du Créateur (alors qu’il est difficile d’oublier quelque chose de réel, où il y a du plaisir, et s’il veut se changer les idées, il doit faire de grands efforts pour cesser d’y penser.) C’est « mes blasphémateurs m’insultent toute la journée ».
Cette chose s’applique à toute personne, mais la différence est dans la sensation. Si l’homme ne le ressent pas, c’est parce qu’il lui manque l’attention de voir la situation telle qu’elle est vraiment. Ça ressemble à quelqu’un qui a un trou dans sa poche, l’argent tombe et il perd tout son argent. Cela ne fait aucne différence qu’il sache ou pas qu’il y a un trou. La seule différence est que s’il sait qu’il y a un trou, il peut alors y remédier. Mais cela ne fait aucune différence en ce qui concerne l’argent perdu. Ainsi, quand il ressent la façon dont le corps, appelé « mes blasphémateurs », maudit le Créateur, il dit « parce que la jalousie pour ta maison me dévore », car il souhaite corriger cet état.