J’ai entendu, 14 Sivan, 1938
Il est difficile de décrire le temps de la descente, lors duquel nous perdons tout notre travail et nos efforts investis jusqu’à présent, depuis le début du travail jusqu’à la chute. Et il semble à celui qui n’a jamais goûté au travail du Créateur que c’est quelque chose qui ne le concerne pas, c’est-à-dire que c’est quelque chose qui arrive à ceux qui sont parvenus à des degrés élevés. Tandis que les individus normaux ne sont pas concernés par le travail du Créateur et ils aspirent uniquement au désir de recevoir matériel, que l’on trouve chez tout le monde et qui inonde le monde entier avec ce désir.
Cependant, il convient de comprendre pourquoi ils sont arrivés à cet état. Que l’homme le veuille ou non, il n’existe aucun changement dans la création du ciel et de la terre, celle-ci se conduit comme bonne et faisant le bien, donc d’où provient un tel état ?
Il faut dire que cela vient pour annoncer la grandeur du Créateur, que l’homme ne doit pas se comporter comme ayant un cœur grossier, c’est-à-dire que l’homme doit se comporter en craignant la magnificience et savoir quelle valeur et quel écart il existe entre lui et le Créateur. D’un point de vue extérieur, il est difficile de comprendre ou d’avoir la possibilité de lier ou d’associer le Créateur et la création.
Lors de la descente, l’homme sent alors qu’il n’a pas la possibilité de s’unir ni d’appartenir au Créateur dans Dvékout [l’adhésion], parce qu’il ressent que cet esclavage est quelque chose de bizarre dans le monde entier. Et c’est véritablement le cas. Cependant, « Là où tu trouves Sa Grandeur, tu trouves Sa modestie », c’est-à-dire qu’il est question d’être au-dessus de la nature, que le Créateur a donné ce cadeau à la création, pour lui permettre d’être en union et adhésion à Lui.
C’est pourquoi lorsque l’homme est à nouveau lié, alors il doit toujours se souvenir de sa descente pour savoir, comprendre et apprécier le moment de Dvékout. Qu’il sache que maintenant il est sauvé d’une façon qui est au-dessus de la nature.