J’ai entendu
Il y a trois conditions dans une prière.
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Croire qu’Il peut le sauver, bien qu’il soit dans les pires conditions qui soient parmi tous ceux de sa génération, quoi qu’il en soit « Le bras du Seigneur serait-il trop court pour le sauver ? » Sinon cela signifierait, « qu’il n’y a pas de Maître de maison qui puisse sauver ses récipients ».
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Que désormais il n’a plus aucune solution, qu’il a déjà fait tout ce qu’il pouvait de ses propres forces et que ses maux n’ont pas été guéris.
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Que si on ne l’aide pas, il préférera mourir plutôt que de vivre. En effet, la prière c’est parce que dans son cœur, il est perdu. Et plus il se sent perdu, plus sa prière sera grande. Bien entendu, on ne peut comparer celui à qui il manque quelque chose de superflu à celui qui a été condamné à mort et à qui il ne manque plus que l’exécution de la sentence. Il est déjà lié par des chaînes en fer et il se tient et supplie et invoque la clémence pour son âme. Il est clair qu’il ne se reposera pas un seul instant, ni ne dormira, ni ne sera distrait un seul moment de prier pour son âme.