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Explication de l’article, préface à la sagesse de la Kabbale

Les quatre phases de la lumière directe

L’apprentissage commence avec un discernement appelé « la connexion entre le Créateur et les créatures », puisque nous ne parlons pas du Créateur Lui-même et que nous ne pouvons pas L’atteindre Lui-même. Au lieu de cela « Par Tes actions nous Te connaissons », c’est-à-dire l’atteinte est uniquement par les actions se déployant de Lui.

Cette connexion est aussi appelée « le but de la création ». Nos sages ont perçu que Ses souhait et but étaient de faire du bien à Ses créations. De ce fait, l’ordre d’évolution commence avec ce discernement jusqu’à ce qu’il atteigne les âmes dont la racine est l’âme d’Adam HaRishon, qui provient de l’intériorité des mondes de BYA.

D’une manière allégorique, quand le Créateur souhaita faire du bien à Ses créatures, Il voulut leur donner 100 kg de plaisir. De ce fait, Il a dû créer des créations telles qu’elles voudraient recevoir ce plaisir. Nous avons appris que le désir de recevoir délices et plaisirs est l’essence même de la créature et la raison pour laquelle la création est appelée « existence depuis l’absence ». Et Il la créa afin que Sa pensée de réjouir Ses créations soit réalisée.

Et pour que le désir de recevoir naisse, il y a dû y avoir un ordre de quatre discernements, puisque l’homme se réjouit de quelque chose uniquement selon son désir pour cette chose. C’est la raison pour laquelle nous appelons le Kli (récipient) par le nom, « volonté de recevoir », « désir ardent ». Ainsi la mesure du besoin détermine la mesure du désir pour satisfaire le besoin.

Il y a deux conditions pour la fabrication du désir ardent :

  1. L’homme devrait savoir quoi désirer ardemment. Il ne peut pas désirer quelque chose qu’il n’a jamais vue ou dont il n’a rien entendue.
  2. Il n’aura pas la chose désirée puisque si son souhait a déjà été réalisé il perd le désir ardent.

Pour réaliser ces deux conditions, quatre phases/discernements ont émergé dans le désir de recevoir, qui sont en fait cinq avec leur racine. Le cinquième discernement est appelé un Kli approprié pour recevoir délices et plaisirs.

Les discernements suivent l’ordre suivant :

  • 1) Kéter : Son désir de réjouir Ses créations
  • 2) Hokhma : Son désir de donner du plaisir à Ses créations a créé un manque – existence depuis l’absence – avec cela, la lumière. Ainsi l’abondance et le désir de recevoir l’abondance sont arrivés ensemble. Il en est ainsi parce que le désir ne sait pas encore quoi vouloir ; de ce fait il est né avec ce qui le comble. Mais s’il a ce qui le comble, son remplissage, il perd le désir pour le remplissage, comme la deuxième condition le requière. Ce discernement est appelé BéhinaAleph (premier discernement) de Aviout (du désir).
  • 3) Bina : puisque la lumière vient du Donneur, la force de don sans réserve est incluse en elle. De ce fait, à sa fin, Hokhma souhaite égaliser sa forme, c’est-à-dire ne pas être un receveur mais un donneur. Il y a une règle en spiritualité : « Toute genèse d’une forme est considéré comme un nouveau discernement. » De ce fait, ce discernement reçoit son propre nom – Bina, et ceci est BéhinaBet (deuxième discernement de Aviout). Nous avons aussi appris que la lumière qui se répand alors que l’inférieur souhaite égaliser sa forme est OhrHassadim (lumière de Miséricorde) et c’est la lumière qui brille dans Bina.

Question : si Bina désire ardemment donner sans réserve, pourquoi est-elle considérée comme Aviout Bet (deuxième degré d’Aviout) ? Au contraire il semble qu’elle aurait dû être plus pure que la Béhina Aleph de Aviout (premier degré d’Aviout).

Réponse : je vais l’expliquer avec une allégorie. Une personne donne à son ami un présent et l’ami le reçoit. Après il considère et décide que ce n’est pas dans son intérêt de recevoir et retourne le cadeau. Au début il était sous l’influence et la domination du donneur ; de ce fait, il a reçu. Mais une fois qu’il a reçu, il a ressenti qu’il était le receveur et cette sensation lui a causé de retourner le cadeau.

Leçon : dans Béhina Aleph, il a reçu à cause de la domination du donneur mais il ne s’est pas ressenti comme un receveur. Et quand il a vu et ressenti qu’il était le receveur, il a arrêté de recevoir et ceci est Béhina Bet. En d’autre mot, dans cet état il a ressenti qu’il était le receveur et de ce fait il a voulu donner sans réserve au donneur. C’est pourquoi Béhina Bet est appelée Bina, car elle Hitbonéna (observa) elle-même étant receveur et de ce fait voulut donner sans réserve. C’est aussi pourquoi nous apprenons que le début de l’apprentissage est depuis Bina vers le bas.

  • 4) ZA : à sa fin Bina reçut un genre de motivation qui provient du but de la Création, qu’elle doit recevoir parce que le but de la Création n’était pas pour que les créatures s’engagent dans le don sans réserve. D’un autre côté, elle voulait aussi l’équivalence de forme, le don sans réserve. Par conséquent elle a fait un compromis : elle recevra Hassadim (miséricorde) et l’illumination de Ohr Hokhma (lumière de la sagesse).

Ceci est appelé Béhina Guimel de Aviout, puisqu’elle déploie déjà Hokhma, mais il y a toujours Hassadim en elle. C’est la raison du nom Zeir Anpin (petit visage). Hokhma est appelé Panim (visage) comme dans « La sagesse de l’homme fait briller son visage », mais elle reçoit cette Ohr Hokhma dans un Zeir, c’est-à-dire selon une très petite mesure. Mais ce discernement n’est toujours pas considéré comme un Kli (récipient), puisqu’il peut toujours donner et recevoir uniquement une illumination de Ohr Hokhma c’est un signe que son désir ardent de recevoir est incomplet, puisqu’il a toujours la force de s’engager aussi dans le don sans réserve.

  • 5) Malkhout : à la fin Béhina Guimel est incitée d’en haut à recevoir abondamment à cause de Son désir de faire du bien à Ses créations. Après tout, le but de la création n’était pas que l’inférieur reçoive dans Zeir Anpin. De ce fait, cet éveil cause à Malkhout d’avoir un désir et une envie de recevoir Ohr Hokhma comme elle brillait dans Béhina Aleph, quand elle avait toute Ohr Hokhma.

Mais la différence entre Béhina Aleph et Béhina Dalet est que dans Béhina Aleph il ne peut pas être dit qu’elle se réjouisse de Ohr Hokhma puisqu’elle ne possède toujours pas le désir ardent et le manque, puisque le Kli et l’abondance sont venus ensemble. Mais Béhina Dalet désire ardemment Ohr Hokhma quand elle ne l’a pas ; par conséquent quand elle reçoit, elle ressent le délice et le plaisir qui vient réaliser son souhait.

Uniquement cette Béhina Dalet est appelée un Kli, puisqu’il souhaite uniquement recevoir. Toutes les Béhinot (pluriel de Béhina) avant cela sont considérées « Lumière sans Kli ». Et quand cette Béhina Dalet reçoit la lumière, c’est un état appelé « le monde de Ein Sof », et aussi « remplissant toute la réalité.

Question : Si nous nous occupons de la spiritualité, où il n’y a ni temps ni lieu, qu’est-ce que « remplissant toute la réalité » veut dire ?

Réponse : retournons à notre allégorie du début de notre explication, l’allégorie qui Le décrit comme voulant donner à Ses créatures 100 kg de plaisir et de ce fait a dû créé 100 kg de manque et un désir de recevoir dans les créatures, correspondant au plaisir. Quand les 100 kg de désir reçoivent les 100 kg de satisfaction, ceci est appelé « remplissant toute la réalité », c’est-à-dire qu’aucun manque n’est laissé insatisfait.

Et maintenant nous allons expliquer le sens du nom Malkhout de Ein Sof : cette Malkhout, qui désire recevoir l’abondance pour remplir ses manques, est appelée « recevoir afin de recevoir ». Cela veut dire qu’elle reçoit afin de satisfaire son manque. A un état plus avancé, elle y met fin et y met un Tzimtzoum (restriction) sur l’utilisation de ce Kli. Mais dans l’état initial, avec lequel nous sommes occupés, elle n’a toujours pas fait ce Sof (fin) et Sioum (conclusion) ; de ce fait cet état est toujours appelé Ein Sof (sans fin).

Nous avons appris que, à sa fin, après avoir reçu l’abondance, un désir de donner sans réserve s’éveille dans Hokhma, correspondant au souhait de l’Emanateur de donner sans réserve. Aussi, une fois que Malkhout a reçu la lumière, cela évoque en elle un désir de donner puisque cette lumière possède la pouvoir du don sans réserve. Bina souhaitait donner mais échoua car à la manière de Bina il manque le but de la création. Même sa réception de lumière qui suit dans ZA  n’était pas suffisante, puisque le désir du Créateur de faire du bien à Ses créations était pour l’abondance et pas pour ZA. De ce fait, comment Malkhout peut-elle accomplir l’équivalence de forme et obtenir aussi le but de la création ?

Il est dit à propos de cela qu’elle a inventé quelque chose de nouveau : Malkhout devait tout recevoir, mais pas comme Ein Sof où tout était avec l’intention de recevoir, elle devait le faire avec l’intention de donner. Ainsi, d’un côté elle devait réaliser le but de la création de faire plaisir à Ses créations puisqu’elle recevrait, et d’un autre côté son but serait de donner, ce qui est l’équivalence de forme.

Tzimtzoum Aleph

La décision de Malkhout de ne pas recevoir avec l’intention de recevoir est considérée comme le fait qu’elle repousse la lumière. Cet état est appelé Tzimtzoum (restriction). Il y a une règle en spiritualité que toute apparition d’une nouvelle forme est considérée comme un nouveau discernement. Par conséquent, nous devrions discerner deux états :

  1. Quand Béhina Dalet a reçu toute la lumière avec un Kli appelé « désir ardent ». Ceci est appelé « remplissant toute la réalité ». C’est aussi appelé « le monde de Ein Sof ».
  2. Après avoir voulu l’équivalence de forme, cet état est considéré comme un monde différent, appelé « le monde du Tzimtzoum », d’où la lumière est partie.

De ce fait, comme nous avons discerné que Hokhma reçoit et Bina réfléchit la lumière, Malkhout reste comme elle était, dans l’état du monde de Ein Sof, recevant toute la lumière. Et maintenant nous discernons une nouvelle Malkhout, qui réfléchit la lumière.

Nous devrions savoir que dans le premier état, appelé Ein Sof, c’était « Lui et Son nom sont un », c’est-à-dire que la lumière et le Kli étaient un discernement. Seulement après le Tzimtzoum y-a-t-il eu la distinction des quatre phases ou des dix Séphirot puisque la lumière les a quittées.

Question : avec ce Tzimtzoum, la lumière a quitté toutes les dix Séphirot. Ceci est déroutant, puisque le Tzimtzoum était sur la réception avec l’intention de recevoir, qui est Béhina Dalet et pas sur les autres Béhinot !

Réponse : Les trois premières Béhinot ne sont pas considérées comme des Kélim, elles entrainent un ordre de développement, à la fin duquel le Kli, appelé recevoir avec l’intention de recevoir, est né et se sépare du Donneur. Mais les trois premières Béhinot ne sont toujours pas séparées du Donneur.

Après la naissance de Malkhout, elle a obtenu ses causes. De ce fait, il ne peut pas être dit qu’après le Tzimtzoum, les lumières soient restées dans les neuf supérieures puisqu’elles ne sont pas des Kélim. Le seul Kli est Malkhout, et si elle ne veut pas recevoir, toutes les lumières partent et elle ne reçoit rien.

Le Ari dit aussi « le Tzimtzoum était égal » sans aucune distinction de degrés.

Question : s’il en est ainsi, pourquoi disons-nous que les quatre Béhinot sont devenues distinctes après le Tzimtzoum ?

Réponse : la distinction a été faite selon cause et conséquence, mais il n’y avait pas de distinction d’en-haut et d’en bas.

Question : qu’est-ce que en-haut et en bas veulent dire en spiritualité ?

Réponse : importance – tandis que cause et conséquence n’implique pas l’importance. Par exemple le Gaon de Vilna était une conséquence de son père mais qui était le plus important, la cause ou la conséquence ?

Nous avons besoin de comprendre pourquoi il n’y avait aucune distinction d’en-haut ou d’en bas. Malkhout a reçu la lumière qui « remplit toute la réalité » et ceci n’est pas considéré comme un manque ou une infériorité selon l’importance. De ce fait, elle aurait pu rester dans cet état si elle n’avait pas choisi de faire le Tzimtzoum.

C’est ce que le Ari souhaitait suggérer quand il disait que le Tzimtzoum était égal, que Malkhout n’était pas d’une moindre importance, mais que le Tzimtzoum a été fait suite à son propre choix. Mais après, quand Malkhout ne reçoit plus à cause de l’interdiction, elle devient inférieure selon l’importance. Ensuite, ce qui est le plus éloigné de Malkhout devient d’une plus haute importance et ce qui est le plus proche de Malkhout devient d’une moindre importance.

Les dix Séphirot de Igoulim et la ligne de Ein Sof qui les remplit

Après le Tzimtzoum les Kélim sont restés vides et en eux se trouvaient les Reshimot (mémoires) de la lumière qu’ils ont eue. Ils sont appelés « les dix Séphirot de Igoulim dans le monde du Tzimtzoum ». Ils sont appelés Igoulim pour suggérer que la question d’en-haut et d’en bas ne s’applique pas à eux comme c’est le cas dans un cercle corporel.

Et puisque Malkhout est l’opérateur, puisqu’elle est le véritable Kli, Malkhout de Igoulim a renvoyé et a déployé la lumière pour la recevoir avec l’intention de donner. Et ici nous apprenons une nouvelle règle : « Un désir dans le Supérieur devient une loi obligatoire dans l’inférieur ». De ce fait maintenant il lui est interdit de recevoir.

J’ai une fois raconté une allégorie à propos de cela : la veille d’un nouveau mois est le moment pour dire la petite prière de Yom Kippour et pour éveiller la repentance. Parfois, une personne débat pour savoir s’il faut jeûner ce jour-là. Ce n’est pas obligatoire de jeûner et il n’y a pas d’interdit sur la nourriture. De ce fait, le choix est entre ses mains.

Si, à la fin, une personne décide de jeûner et plus tard le regrette et souhaite manger, la règle est que maintenant la nourriture est maintenant interdite, ainsi « il ne devra pas briser sa parole » à propos du serment. Ainsi, nous voyons qu’initialement il n’y avait pas de prohibition sur la nourriture, mais après qu’il a choisi d’éviter de manger, la nourriture est devenue interdite.

Leçon : au début, Malkhout ne voulait pas recevoir, c’était son choix. Mais maintenant qu’elle étend de nouveau la lumière, il est interdit de recevoir la lumière. Et s’il y a un interdit, il y a l’importance d’en-haut et d’en bas. De ce fait, cette extension est appelée « une ligne qui s’étend depuis Ein Sof de haut en bas.

Nous avons aussi appris que même si les Igoulim déploient la lumière, ils la reçoivent uniquement de la ligne. Nous devons comprendre pourquoi il en est ainsi : chaque nouvelle forme en spiritualité est un nouveau discernement. De ce fait il y a deux type de Kélim :

  1. Kélim où il n’y a pas d’interdit sur la réception
  2. Kélim qui se déploient maintenant, avec l’extension de la lumière et dont Malkhout est appelée Malkhout de Yosher (droit, ligne), sur laquelle il y a un interdit sur la réception à cause d’une règle : un désir dans le Supérieur devient une loi obligatoire dans l’inférieur.

Nous avons aussi appris que les Igoulim doivent recevoir la lumière de ce qu’ils ont attiré à nouveau. Cette lumière est appelée « une ligne ». Elle contient en haut et en bas en importance et il n’y a pas d’autre lumière. C’est le sens des Igoulim n’ayant de lumière que de la ligne.

Pourtant il y a une grande différence entre Malkhout de Igoulim et Malkhout de la ligne. Malkhout de Igoulim a eu la lumière selon la forme de « remplissant toute la réalité » alors que Malkhout de Yosher n’a jamais eu de lumière, ni n’aura jamais de lumière dans son Kli appelé « recevoir afin de recevoir ».

La ligne et le Zivoug de Hakaa

Jusque-là nous avons parlé de trois états :

  1. La volonté de recevoir qui a été créée dans le monde de Ein Sof et qui a reçu toute la lumière.
  2. Dans le monde du Tzimtzoum il est devenu apparent que la volonté de recevoir doit être corrigée dans un but de décoration.
  3. Dans la ligne, il est apparent que le Kli doit être corrigé à cause du manque, sinon la lumière ne s’y déploie pas.

Et maintenant nous allons parler de la ligne. Nous avons déjà appris que la ligne a en importance l’en haut et l’en bas, puisque Malkhout de la ligne n’est pas autorisée à recevoir parce qu’elle est considérée comme réception afin de recevoir. La règle est que dans tous les degrés, le nom de Malkhout n’a pas été changé, qui est « recevoir afin de recevoir ». Et sa lumière est Ohr Hozer, c’est-à-dire qu’elle souhaite donner sans réserve au Supérieur.

Et quand la lumière se déploie vers Malkhout elle a fait un Zivoug de Hakaa, un Massakh, ce qui implique mettre fin à la lumière et faire des calculs. Par exemple, elle supposait qu’elle ne pouvait recevoir seulement vingt pour cent avec l’intention de donner. Ainsi elle a décidé de n’habiller que cette quantité de lumière.

Cependant, elle a senti qu’il y avait trop de plaisir dans les quatre-vingt pour cent de lumière qui restaient et si elle les recevait se serait avec l’intention de recevoir. De ce fait, elle a décidé de ne pas recevoir cette partie de la lumière. Alors quelle est la différence entre un Tzimtzoum et un Massakh ?

  • Un Tzimtzoum se passe par choix comme nous savons que Malkhout avait toute la lumière et décida de ne pas la recevoir.
  • Un Massakh est la domination du Supérieur sur lui. Ainsi même si l’inférieur souhaitait recevoir, le Supérieur ne le laisserait pas.

La signification du terme Zivoug de Hakaa (accouplement frappant) est comme suit : selon la corporalité il arrive parfois que lorsque des personnes sont en désaccord elles se frappent. En spiritualité quand deux choses se contredisent il est considéré qu’elles se frappent l’une l’autre.

Et sur quoi porte le différend ? Le Supérieur qui souhaite faire plaisir à Ses créations, évoque chez les inférieurs un désir de recevoir toute la lumière. Mais les inférieurs souhaitent le contraire, égaliser sa forme et ainsi ne veulent pas recevoir du tout. C’est la frappe qui a lieu entre le Supérieur et l’inférieur.

A la fin, ils en viennent à une égalité et créent une union et un Zivoug entre eux. En d’autres mots, l’inférieur reçoit la lumière comme le Supérieur le veut mais uniquement autant qu’il peut recevoir afin de donner, comme l’inférieur le souhaite. Ainsi il y a deux choses ici : 1) l’équivalence de forme, 2) la réception de la lumière.

Cependant le Zivoug est possible uniquement si un coup le précède puisque sans le coup et le désir de l’inférieur de recevoir la lumière, cela ne pourrait pas être une opposition et une séparation du Créateur. Ce procédé, le Zivoug de Hakaa, est appelé Rosh (tête). Rosh signifie racine, un potentiel qui a besoin d’un processus de réalisation. Rosh existe à cause de l’existence du Sof, l’interdiction de la réception. De ce fait Malkhout est poussée à calculer, et c’est appelé Rosh, précédant la véritable réception.

En conséquence, nous pouvons comprendre les paroles du Ari au début du Talmud des dix Séphirot : « Vois, avant que les émanés soient émanés et que les créatures soient créées, etc., et il n’y avait pas de parties telles la tête et la fin, » etc. Il en est ainsi parce que dans Ein Sof il n’y avait toujours pas d’interdiction sur la réception ; de ce fait il la reçoit immédiatement. Mais puisque maintenant il y une fin, nous devrions distinguer entre Rosh, qui est un potentiel et le Gouf (corps), qui est la réalisation.

Et après il reçoit véritablement c’est-à-dire les vingt pour cent qu’il reçoit afin de donner sans réserve sont appelés Tokh (intérieur) du degré et le lieu de l’expansion de la lumière est appelé de Peh (bouche) au Tabour (nombril). Et Malkhout de Tokh se tient au Tabour disant « Ce que je reçois à partir d’ici, c’est-à-dire les quatre-vingt pour cent, seront avec l’intention de recevoir. De ce fait, je ne veux pas recevoir ainsi je ne serai pas séparée ». Ainsi les lumières partent et ce discernement est appelé le Sof du degré.

Le Bitoush dans le Partsouf entre l’intériorité et l’environnant

Tout ce qui a été discuté ici concernant RTS (Rosh, Tokh, Sof) concerne le premier Partsouf appelé Galgalta, qui utilise l’Aviout de Béhina Dalet. Et nous avons appris que Galgalta a reçu le maximum qu’il pouvait avec l’intention de donner. Il ne pouvait pas recevoir plus. Pourtant nous avons appris que dans la pensée de la création, le Kli a tout reçu. Il en est ainsi parce que le Kli de réception afin de recevoir a été créé par le Créateur, tandis que dans le Kli que l’inférieur fait, appelé « avec l’intention de donner », a une limite à la quantité qu’il peut recevoir. Il suit qu’il n’y a pas de Kli qui puisse recevoir les quatre-vingt pour cent qui restent à l’extérieur du Partsouf.

Alors qu’est-ce qu’il advient d’eux ? Pour corriger cela, un Bitoush intérieur et extérieur a été créé. Voici les mots du Ari concernant cette question (Talmud Esser Séphirot, 4e partie, chapitre 1, point 4) : « Quand les lumières intérieures  se connectent aux lumières environnantes, elles se connectent à l’intérieur de Péh. De ce fait, quand elles émergent ensemble en-dehors de Péh, liées ensemble, elles se frappent et se battent l’une l’autre et leurs coups engendrent les Kélim ». Ainsi c’est par les coups que les Kélim sont faits.

Et nous devons comprendre pourquoi 1) Ohr Pnimi (lumière intérieure) et Ohr Makif (lumière environnante) se frappent l’une l’autre et 2) pourquoi ces frappes créent les Kélim.

Réponse : nous avons déjà dit qu’en spiritualité une frappe est faite quand deux choses sont en opposition l’une vis-à-vis de l’autre. Mais nous avons besoin de comprendre pourquoi cette frappe arrive « quand elles émergent ensemble à l’extérieur de Péh ».

Au niveau de Rosh du degré, 100% de la lumière se répand sans distinction entre intérieur et environnant. Il en est ainsi parce que Son désir de faire du bien à Ses création est complet. Mais l’inférieur, qui est limité, calcule et décide, par exemple, qu’il ne peut recevoir que vingt pour cent avec l’intention de donner. Cela se passe dans Rosh, en potentiel. « Quand elles émergent ensemble en-dehors de Péh » : l’émergence en spiritualité est appelé « révélation », quand ce qui était en potentiel est effectivement révélé. A ce moment, une partie est reçue et une partie est rejetée devenant Ohr Makif.

Cette Ohr Makif arrive apparemment au Massakh et fait valoir son point de vue « Ta conduite, c’est-à-dire le fait que tu as érigé un Massakh, n’est pas bon puisque comment le but de la création de faire du bien à Ses créature peut-il être accompli ? Qui va recevoir la lumière ? »

D’un autre côté, Ohr Pnimi est d’accord avec le Massakh puisque la véritable expansion de la lumière est à travers le Massakh et Ohr Hozer (lumière réfléchie). Cette dispute est appelée Bitoush de Ohr Makif et Ohr Pnimi ou Bitoush de Ohr Makif dans le Massakh.

En vérité, Ohr Makif est à droite ; de ce fait le Massakh est d’accord avec. Et puisqu’il est d’accord il ne peut plus repousser et élever Ohr Hozer et de ce fait ne peut plus recevoir avec l’intention de donner. Ainsi, la lumière part et le Massakh est purifié c’est-à-dire arrête de recevoir. Cet état est appelé Din (jugement) et Akhoraim (arrière).

Et puisque chaque Béhina (discernement) consiste de quatre Béhinot, le Massakh part graduellement, commençant avec Béhina Dalet dans la Béhina Dalet, puis de Béhina Guimel dans Béhina Dalet, etc., jusqu’à ce qu’il s’élève à Peh de Rosh, la source par laquelle le Massakh de Gouf est arrivé. En d’autres mots, il arrête de recevoir complètement.

Alors qu’il s’élève, il utilise une plus petite Aviout chaque fois et ainsi reçoit de plus petites lumières afin de donner sans réserve. Par exemple, quand il s’élève à Béhina Aleph, il ne peut recevoir que la lumière de Rouakh. Quand il s’élève à Béhinat Shoresh (racine), il ne peut recevoir que la lumière de Néfesh afin de donner. Finalement, il ne peut rien recevoir avec l’intention de donner et ainsi arrête de recevoir complètement.

Question : quel est le bénéfice de Ohr Makif, qui veut briller à cause du but de la création et par conséquent souhaite que le Massakh reçoivent plus ? Après tout, les choses se dévoilent en contraste avec sa volonté, c’est-à-dire que le Massakh perd même ce qu’il avait.

Réponse : tous les degrés qui sont apparus durant le départ ne sont pas un résidu de ce qu’il avait au début puisqu’il y a une règle, « Il n’y a pas de genèse de lumière qui ne provient de Ein Sof. » Cela veut dire que chaque discernement qui apparaît est un nouveau discernement. Ainsi au début il ne pouvait rien recevoir de plus. Mais maintenant que Béhina Dalet est partie il peut recevoir plus de Béhina Guimel.

C’est le sens de : « Les Kélim ont été fait par le Bitoush », en fait, avant le Bitoush il n’avait plus de Kélim pour la réception, puisqu’il avait reçu tout ce qu’il pouvait avec l’intention de donner. Mais après le Bitoush, quand le Massakh de Béhina Dalet ait été purifié, il y a eu de la place pour recevoir sur Béhina Guimel, puisqu’il partit de Béhina Dalet et n’avait rien. Et quand il a quitté Béhina Guimel, il a pu recevoir sur Béhina Bet.

Mais il reste la question suivante : Quel est le bénéfice s’il reçoit moins chaque fois ?

Réponse : il n’y a pas d’absence en spiritualité. Cela veut dire que chaque chose qui apparaît reste, sauf qu’il ne la voit et ne peut pas à l’heure actuelle s’en réjouir mais peut se réjouir uniquement du présent. Mais quand le travail est fait, toutes les lumières apparaissent en une fois. Ainsi, à la fin il y a un bénéfice.

Baal HaSoulam a raconté une fois une allégorie à propos de cela : deux hommes qui étaient des amis d’enfance ont été séparés à l’âge adulte. L’un d’entre eux est devenu un roi et l’autre un indigent. Après beaucoup d’années, le pauvre entendit que son ami était devenu roi et décida d’aller au pays de son ami et de demander de l’aide. Il emballa son peu d’affaires et s’en alla.

Quand ils se rencontrèrent, il dit au roi qu’il était dans le dénuement et cela toucha le cœur du roi. Le roi dit à son ami : « je vais te donner une lettre pour mon trésorier pour t’autoriser l’entrée à ma salle du trésor pour deux heures ». Le pauvre homme se rendit auprès du trésorier et reçut l’autorisation tant attendue. Il entra dans la salle du trésor avec la boîte qu’il utilisait pour demander l’aumône et en cinq minutes il remplit sa boîte à ras-bord et sortit joyeusement de la salle du trésor.

Mais le trésorier lui prit la boite et renversa tout son contenu. Ensuite le trésorier dit l’indigent qui sanglotait « Prends ta boîte et remplit encore ». Le pauvre entra dans la salle du trésor une fois encore et remplit sa boîte. Mais quand il sortit le trésorier renversa comme précédemment le contenu de la boîte.

Ce cycle se répéta jusqu’à la fin des deux heures. La dernière fois le quémandeur sortit et dit au trésorier « Je te supplie, laisse-moi ce que j’ai collecté. Mon temps est passé et je ne peux plus entrer dans la salle du trésor ». Alors le trésorier lui dit : « le contenu de cette boîte est tien et il en est aussi ainsi de tout ce que j’ai renversé de ta boîte lors des deux dernières heures. J’ai renversé ton argent à chaque fois car je voulais te faire du bien puisque chaque fois tu venais avec ta petite boîte pleine et tu n’avais plus de place pour plus. »

Leçon : chaque réception de lumière avec l’intention de donner reste. Mais si la lumière reste nous ne voudrions plus recevoir puisque nous ne serions plus capables de recevoir avec l’intention de donner plus que ce que nous avons reçu. Par conséquent, chaque degré doit partir et chaque fois nous corrigeons un Kli de volonté de recevoir avec le but de donner jusqu’à ce que tout soit corrigé. Alors, toutes les lumières brilleront en une fois.

Et maintenant retournons à la purification du Massakh. La première expansion qui émergea de Peh vers le bas est appelé Taamim  (parfums), du verset « comme le palais goûte sa nourriture ». Après le Bitoush de Ohr Makif, le Massakh commença à se purifier et en chemin produit un nouveau degré chaque fois. Ces degrés sont appelés Nékoudot (points).

J’ai déjà expliqué les paroles du Ari, que les Kélim ont été faits par le Bitoush puisque maintenant il a la capacité de recevoir plus de lumière. Mais le Baal HaSoulam interprète la fabrication des Kélim différemment : alors que la lumière était dans le Kli, la lumière et le Kli étaient mélangés l’un dans l’autre. Par le Bitoush, la lumière est partie et alors le Kli est devenu apparent.

Interprétation : alors que la lumière brille dans le Kli le manque du Kli n’est pas distinguable ; de ce fait, il ne mérite pas le terme Kli. Il en est ainsi parce que sans le Kli la lumière ne peut pas briller. De ce fait, ils sont d’importance égale. Mais une fois que la lumière est partie, le Kli est distingué comme Kli et la lumière comme lumière.

Le Nékouda (point) du Tzimtzoum est la raison pour laquelle les degrés émergeant durant la purification sont appelés Nékoudot.

Et qu’est-ce que le Nékouda du Tzimtzoum ? Le saint Zohar explique que Malkhout est appelée « un point noir sans blanc dedans ». Cela signifie que durant l’obscurité, Malkhout est appelée « un point ». Et quand il y a Tzimtzoum, et il est interdit de recevoir avec l’intention de recevoir, il devient obscur. En d’autres mots, le point du Tzimtzoum est présent où qu’il soit impossible de recevoir avec l’intention de donner et où il y a un désir de recevoir avec l’intention de recevoir.

Pour retourner au sujet, quand le Massakh a été purifié de la Béhina Dalet, il a été interdit à Béhina Dalet de recevoir. C’est la signification du point du Tzimtzoum étant au-dessus d’elle. Mais Béhina Guimel pouvait toujours recevoir et quand le Massakh a été purifié de la Béhina Dalet aussi c’est devenu le point du Tzimtzoum.

Nous devrions aussi expliquer la différence entre Rosh, Tokh et Sof. Rosh est considéré comme « potentiel », c’est-à-dire qu’il n’y a pas de réception là. Deux parties se déploient depuis Rosh :

  • Une partie peut recevoir la lumière et elle est appelée dix Séphirot de Tokh. La lumière est l’abondance qui entre dans les Kélim et est appelée Ohr Pnimi, qui est Ohr Hokhma – la lumière de Son désir de faire du bien à Ses créations.
  • La seconde partie qui se répand depuis Tokh est la partie du désir de recevoir afin de recevoir, qu’il ne veut pas utiliser. Il est dit qu’il ne veut pas recevoir là, c’est-à-dire qu’il finit là. De ce fait cette partie est appelée dix Séphirot de Sof.

Question : nous avons appris que le mot Séphirot vient du mot ‘saphir’ c’est-à-dire qu’elles brillent. Mais si Malkhout de Gouf, appelée Malkhout de Tabour, ne veut pas recevoir et met une fin sur la lumière, pourquoi est-ce que cette partie est appelée Séphirot ?

Réponse : elles sont appelées Séphirot parce qu’en vérité, la lumière a brillé pour elles. Une explication de cela peut être trouvée dans la 4e partie, Chapitre 5, point, 1, où il explique la différence entre Tokh et Sof. « De Péh de AK a émergé dix Séphirot intérieures et dix Séphirot environnantes. Elles se déploient opposées aux Panim à travers l’opposition au Tabour de AK. C’est la lumière essentielle, mais elle brille aussi par les côtés et tout autour de cette Adam », c’est-à-dire pas nécessairement opposée aux Panim mais aussi depuis les côtés.

Dans le point 2, il interprète les paroles du Ari comme suit : « Rapidement, nous expliqueront que du Tabour vers le haut c’est appelé Panim. C’est parce que la lumière de Hokhma, considérée comme la lumière principale, se répand là et du Tabour vers le bas est appelé Akhor (postérieur), puisque c’est considéré réception avec l’intention de recevoir. De ce fait, la lumière de Hokhma ne se répand pas ici mais vient par les côtés. »

Plus bas sur cette page il continue « … parce que par Ohr Hozer que Béhina Dalet amène au Partsouf, qui est Ohr Hassadim. » Cela signifie que Malkhout de Tabour ne veut pas recevoir là puisqu’il s’agit d’un désir de recevoir afin de recevoir. Au lieu de cela, elle veut l’équivalence de forme appelée Hassadim. « Ainsi, elle reçoit l’illumination de Hokhma aussi, quoique dans une forme de ‘lumière féminine’, c’est-à-dire seulement recevant et pas donnant. » « Recevant et non donnant » signifie qu’elle ne veut se donner la lumière à elle-même, mais au contraire elle dit qu’elle ne veut pas recevoir.

Et par la Dvékout (adhésion), une illumination de la lumière de Hokhma brille sur elle et cela est appelé « illumination de Hokhma ». En conséquence la différence entre Tokh et Sof est que la lumière de Hokhma brille dans Tokh et dans Sof tant qu’elle ne veut pas recevoir, dans un but d’équivalence de forme, la lumière qui brille est Ohr Hassadim dans l’illumination de Hokhma.

Et nous avons toujours besoin d’expliquer pour les noms dans Ohr Hassadim sont « droits » et « gauches » et dans Ohr Hokhma ils sont appelés « long » et « court ». Quand la lumière brille, en Hassadim, c’est appelé « droit » et dans Hokhma « long ». Et quand elle ne brille pas, dans Hassadim c’est appelé « gauche » et dans Hokhma c’est appelé « court ». Que signifient ces noms ?

Réponse : nous avons appris que Ohr Hokhma brille dans les Kélim de réception avec l’intention de donner, bien sûr. De ce fait, la mesure d’illumination dépend de l’Aviout. C’est appelé « en haut » et « en bas » et c’est pourquoi les noms dans Ohr Hokhma sont appelés « longs » et « courts ». Mais Ohr Hassadim n’est pas déployé par l’Aviout et ne dépend pas de cela. De ce fait, les noms dans Ohr Hassadim se rapporte à la largeur : « droite » et « gauche », suggérant qu’ils brillent dans le même degré et cela ne leur importe pas s’il y a plus ou moins d’Aviout.

Un Partsouf intérieur

Jusque-là nous avons discuté le premier Partsouf de AK, appelé Galgalta ou le Partsouf intérieur de AK. Maintenant nous allons expliquer le Partsouf intérieur. Il y a une loi que dans tous les mondes il y a des Partsoufim (pluriel de Partsouf) avec quatre habits. Nous expliquerons cela dans AK : le Partsouf Galgalta a un complet HaVaYaH dans son degré et un degré complet émerge de chaque lettre dans cet HaVaYaH.

  • Sa Rosh, appelé Kéter ou la pointe du Youd, est inatteignable.
  • De Peh à Khazeh, c’est appelé Youd de HaVaYaH et de là émerge le Partsouf AB de AK qui l’habille.
  • De son premier Hey, appelé Bina, émerge SAG, du Khazeh vers le bas.

Ainsi, le Youd-Hey est appelé le tiers supérieur de Tifféret, qui est AB et SAG, l’habille du Tabour vers le haut. Et sous le Tabour c’est Vav-Hey de HaVaYaH.

  • Le Vav est appelé le tiers supérieur de NHY, appelé Partsouf MA et de là émerge le monde de Nékoudim, qui habille ici.
  • De son dernier Hey, appelé Malkhout, qui sont les deux-tiers inférieurs de NHY de AK, a émergé le Partsouf BON, appelé le monde d’Atsilout, qui utilise l’Aviout Shoresh.

Les Reshimot

Quand la lumière quitte le Partsouf Galgalta, les Kélim sont restés vides et en eux il y a les Réshimot des lumières qui ont brillé dans le Kélim. La signification des Reshimot est comme nous le voyons dans la corporalité : quand une personne mange un plat délicieux ou écoute quelque chose de plaisant, un goût reste de ce qu’elle a ressenti, le poussant à recevoir de nouveau ce qu’il a eu. De même, un Réshimo (singulier de Réshimot) est un désir de ce que l’individu a eu.

Il y a deux discernements dans les Réshimot : 1) la lumière pure dans le Réshimo et 2) la lumière épaisse dans le Réshimo.

Cela signifie que alors que Ohr Yashar a brillé dans les Kélim appelés « Ohr Hozer générale », quand Ohr Yashar part, elle laisse un Réshimo qui est une partie de Ohr Yashar. Ce Réshimo s’habille dans une partie de Ohr Hozer qui était là c’est-à-dire elle laisse un souvenir du fait du travail avec le but de donner. Ceci est appelé Reshimo de Ohr Hozer.

  • Ce qui reste de Ohr Yashar est appelé « la pure lumière dans le Réshimo » :
  • Et ce qui reste de Ohr Hozer est appelé « la lumière épaisse dans le Réshimo ».

Les deux sont habillés dans Ohr Hozer général, appelé Kli, et les deux sont un discernement.

Explication : quand la lumière brille dans les Kélim, nous disons que la lumière et le Kli sont mélangés l’un dans l’autre jusqu’à ce que la lumière et le Kli sont non distinguables. Cela signifie qu’ils réalisent la même action et ne peuvent pas être l’un sans l’autre. C’est comme le repas et l’appétit : les deux réalisent la même action puisqu’il est impossible de manger s’il y a l’appétit mais pas le repas, et aussi il est impossible de manger s’il y a un repas mais pas d’appétit. Mais après quand la lumière part nous discernons le Kli c’est-à-dire Ohr Hozer reçoit là un Kli.

Ainsi cela concerne les Réshimot : quand la lumière pure et la lumière épaisse sont ensembles, elles sont toutes les deux appelées lumière et sont mélangées l’une dans l’autre. Et quand la lumière pure est séparée de la lumière épaisse, la lumière épaisse reçoit un nouveau nom : Nitzotzine (étincelles).

Nous devrions comprendre pourquoi lorsque Ohr Yashar générale part, Ohr Hozer générale est appelée Kli, mais quand Ohr dans le Réshimo part, la lumière épaisse dans le Réshimo est appelée Nitzotz (étincelle), c’est-à-dire une étincelle de lumière.

Réponse : nous devrions dire que lorsque Ohr Yashar générale part, elle ne brille pas du tout. Mais quand Ohr Yahsar dans le Réshimo part elle brille de loin.

Maintenant nous pouvons comprendre la question de la racine des Kélim et la racine des lumières : il y a une règle selon laquelle tous les mondes émergent selon la forme du sceau et de l’empreinte. Cela signifie que comme les discernements sont sortis la première fois, les mondes se déploient de haut en bas selon le même ordre. La première fois que les Kélim ont émergé c’était dans le Partzouf Galgalta. C’est pourquoi il est considéré « la racine des Kélim ».

Cela veut dire que lorsque la lumière brille dans les Kélim, ils sont mélangés. Pour cette raison, il est impossible de distinguer la lumière du Kli. Mais après le départ de la lumière, les Kélim apparaissent. Aussi, les Réshimot de la lumière restent dans les Kélim : un Réshimo de la lumière de Kéter dans le Kli de Kéter, un Réshimo de la lumière de Hokhma dans le Kli de Hokhma etc. De ce fait, quand nous parlons des Kélim nous commençons par KHB.

Et quand le second Partsouf a émergé, appelé AB, où la lumière de Hokhma brille, suivant la règle selon laquelle chaque lumière qui vient brille dans le Kli le plus pur, appelé Kéter, maintenant la lumière de Hokhma brille dans le Kli de Kéter. Ceci est appelé « la racine des lumières », qui sont arrangées dans cet ordre, l’ordre de HBD. Ainsi nous pouvons comprendre pourquoi parfois il commence les dix Séphirot avec KHB et parfois avec HBD.

Taguin et Otiot

Maintenant nous allons expliquer la question de Taguin et Otiot. Nous avons appris que les Reshimot qui sont restés des Taamim  sont appelés Taguin. Parfois les Réshimot qui restent des Nékoudot sont appelés Otiot. La raison pour cela est que lorsque le Partsouf entier Galgalta se purifie, étant Béhina Dalet de Aviout, le Massakh qui était inclus dans les Réshimot de tous les niveaux est parti. Ce niveau s’élève à Rosh du degré et a demandé les pouvoirs qu’il a perdus. Et puisque la dernière Béhina est perdue, à cause du Bitoush de Ohr Makif qui a affaibli la force du Massakh, il ne peut pas surpasser Béhina Dalet mais uniquement Béhina Guimel qui est similaire aux Nékoudot.

Et nous avons appris que deux types de Réshimo sont restés – un Réshimo de la lumière de Kéter qui s’habillait dans les Kélim, appelé Dalet de Hitlabshout (habillage). Cependant, il a perdu le Reshimo du pouvoir et de l’intensification. Il est dit à propos de cela, « la dernière Béhina est perdue » et ce qui reste est uniquement Guimel de Aviout.

Il s’ensuit que lorsque le Massakh de Gouf de Galgalta s’est élevé à Rosh de Galgalta, il a demandé le pouvoir du Massakh pour les deux genres de Réshimot :

  1. Sur Dalet, le Réshimo du niveau de Taamim
  2. Sur l’Aviout du niveau de Nékoudot

De ce fait deux Zivougim ont été faits au niveau de Rosh du degré :

  1. Sur Dalet de Hitlabshout au niveau de Kéter.
  2. Sur Guimel de Aviout au niveau de Hokhma.

Nous discernons aussi que Dalet de Hitlabshout brille uniquement au niveau de  Rosh du degré de l’inférieur, Rosh de AB. Mais Guimel de Aviout a une Hitpashtout dans le Gouf aussi. Et puisque le Gouf est Kélim et Otiot, le Reshimo de Aviout, c’est-à-dire le Réshimo de Nékoudot est appelé Otiot. Il en est ainsi parce que après les Kélim se déploient de ce Réshimo, alors que le Réshimo de Hitlabshout reste en tant que Taguin, brillant uniquement au niveau de Rosh du degré.

A l’oral il l’a expliqué de cette manière : Guimel de Aviout de AB et Guimel de Galgalta ne sont pas identiques puisque Guimel de AB est Guimel de l’Aviout générale alors que Guimel de Galgalta est Guimel de Dalet de Aviout. Mais même ainsi, Guimel de AB se déploie de Guimel de Galgalta. De ce fait ici il attribue le Réshimo de Aviout sur lequel le Partsouf AB a émergé au Réshimo de Nékoudot dont la plus haute Béhina est Guimel.

La continuation de la séquence

Retournons à la clarification du reste de la séquence. Une fois que Ohr Makif a annulé le Massakh de Gouf de Galgalta, le Massakh de Gouf s’est élevé à Rosh. Et puisque la dernière Béhina a été perdue, il y a eu un Zivoug au niveau de Rosh de Galgalta sur le Reshimo Dalet Guimel uniquement, se répandant du Péh au Khazéh.

Et puisque le Massakh de Tabour est inclus dans l’Aviout de Rosh, alors qu’il est au niveau de Rosh, il y a deux discernements à faire dedans :

  1. Sa propre BéhinaMassakh de Tabour ;
  2. Aviout de Rosh.

Une fois que ce Massakh est descendu de Péh au Khazéh, qui est Béhina Guimel, il considéré que la lumière de AB brille dans l’intériorité des Kélim de Galgalta. Cela veut dire que AB intérieur a fait un Zivoug sur ce qui était inclus dans l’Aviout de Rosh. Du Khazéh à Péh de Galgalta un nouveau degré a émergé appelé « Rosh de AB extérieur » et de Khazéh à Tabour a émergé le Gouf de AB.

Question : ceci est déroutant. Après tout, il y a une règle qui dit que le degré suivant devrait remplir les Kélim vides du degré précédent. Alors pourquoi AB ne se déploie pas sous le Tabour de Galgalta ?

Réponse : C’est parce qu’il n’a pas un Massakh sur la Béhina Dalet. De ce fait, s’il devait se déployer dessous et voir le désir de recevoir qui y est présent, il ne serait pas capable de le surmonter. C’est pourquoi il reste au-dessus du Tabour.

Dans le Partsouf AB aussi il y a eu un Bitoush de Ohr Makif et le Partsouf SAG a émergé du Réshimo du Partsouf AB. Ceux sont toujours les Réshimo d’au-dessus du Tabour de AK mais les Réshimot d’en-dessous du Tabour n’ont pas encore été satisfaits.

Et ce Partsouf SAG a émergé sur le Réshimot Guimel de Hitlabshout et Bet de Aviout et a aussi rempli les Kélim du Partsouf AB. Cependant, il n’a pas pu descendre sous le Tabour de Galgalta et remplir les Kélim là-bas puisqu’il a Guimel de Hitlabshout qui sont les Kélim de l’extension de Hokhma. Il suit que ce discernement appelé Taamim de SAG se sont déployés à travers le Tabour de AK.

Mais les Nékoudot de SAG, considérés simplement comme Hassadim, puisqu’ils n’ont pas la Béhina Guimel mentionnée ci-dessus, pouvaient se déployer sous le Tabour de Galgalta même s’il y a Béhina Dalet de Aviout là-bas, qui est un Kli de réception sur lequel il est impossible de mettre un Massakh. Toujours est-il, à cause du fait que Nékoudot de SAG sont des Kélim de don, ils n’ont aucun intérêt dans les Kélim de réception. De ce fait, ils se sont déployés sous le Tabour de Galgalta et ont rempli les Kélim vides qui étaient là.

Question : nous avons appris que Nékoudot de SAG sont les Kélim de don. Ainsi comment ont-ils été restreints ?

Réponse : il y a une différence entre GAR de Bina et ZAT de Bina puisque nous avons appris que ZAT de Bina doivent recevoir Hokhma afin de donner à ZA, mais GAR de Bina s’engage uniquement dans le don.

Maintenant nous pouvons comprendre pourquoi GAR de Bina, qui sont GE, n’ont pas été mélangés et ont quitté GE dans le degré, non restreints alors que ZAT de Bina, appelé AHP, ont quitté le degré parce qu’ils ont voulu recevoir avec l’intention de recevoir. Ceci est appelé Tzimtzoum Bet (deuxième restriction).

Il suit que dans HBD, HGT de Nékoudot de SAG qui sont GE il n’y a pas de mélange de Béhina Dalet. De ce fait, leur place est toujours considérée comme le lieu d’Atzilout. Et sous le Tabour de Nékoudot de SAG, habillant les deux tiers inférieurs de NHY de AK, la réception afin de recevoir gouverne.

Et quand le Partsouf SAG s’est élevé à Péh de Rosh, deux Zivouguim ont été faits là au niveau de Rosh de SAG :

  1. Un Zivoug sur les Reshimot Taamim  de SAG qui ne sont pas descendus sous le Tabour de AK et duquel le Partsouf MA supérieur a émergé.
  2. Un Zivoug sur le Réshimot de Nékoudot de SAG qui étaient restreints et mélangés avec Béhina Dalet sous le Tabour de AK, duquel MA a émergé – le monde de Nékoudim. Ce Zivoug s’est dévoilé sur la moitié d’un degré de Aleph de Aviout et sur Bet de Hitlabshout.

Par conséquent, nous devons comprendre que Malkhout ne déploie pas de lumière sur ces propres Kélim de réception mais uniquement sur les Kélim de don à cause du Tzimtzoum. A cause de cela, si elle devait utiliser les Kélim de réception cela serait avec l’intention de recevoir.

Et là aussi, nous apprenons que la lumière se déploie à la fois dans les Kélim intérieurs de SAG et dans les Kélim extérieurs de SAG. Et nous devrions aussi savoir, comme une loi, qu’il ne parle pas de MA supérieur, puisque nous parlons essentiellement de l’association de Midat ha Rakhamim (qualité de miséricorde) dans le Din (jugement), qui commence dans le Partsouf MA, qui est le monde de Nékoudim.

Nous apprenons qu’il y a deux Roshim (pluriel de tête) dans le monde de Nékoudim : 1) de l’Aviout et 2) de l’Hitlabshout (habillage). Kéter est appelé Bet de Hitlabshout et AVI sont Aleph de Aviout. Et puisque Bet de Hitlabshout ne peut pas déployer la lumière, puisqu’il n’y a pas de manque ici, il a besoin l’association avec l’Aviout qui a le pouvoir de déployer la lumière. Nous avons aussi appris que le niveau de la lumière qui brille là est VAK de Bina dans la forme de « Hafez Hessed », qui libère le degré du besoin de Hokhma.

Cette lumière est aussi appelée Tikoun Kavim (corrections des lignes). De ce fait nous avons appris que le Tikoun Kavim brille uniquement au niveau de Rosh, puisque l’Hitlabshout n’a pas d’Hitpashtout (l’expansion) dans le Gouf. Mais le Gouf a uniquement une petite illumination et n’a pas été satisfait avec l’état de Katnout. De ce fait, quand la lumière a accompli la Gadlout, les Kélim de don du se sont aussi brisés.

 

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