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Rabash - Dargot HaSoulam (degrés de l'échelle)

824- Intériorité et extériorité

L’humilité signifie qu’en tous points, en actes or dans l’esprit, il s’annule devant autrui. Cela signifie qu’il devrait donc aussi annuler sa raison devant son ami.

Il y a l’intériorité et il y a l’extériorité appelées « le révélé » et « le caché », et « l’acte » et « la pensée ». Quelque chose de révélé à tout le monde appartient précisément à l’action, alors que la pensée n’est pas révélée. C’est pourquoi la pensée est considérée comme interne, signifiant qu’elle est dans l’intériorité de l’homme. Alors que l’acte est extérieur en qui il y a une pensée intérieure.

Par conséquent, quand l’homme doit s’annuler devant son ami, cela n’est pas considéré comme une vraie annulation sauf si c’est de deux manières : en pensée et en action.

Ce n’est pas nécessairement l’acte, mais son opinion doit aussi s’annuler et il devrait dire que le point de vue de son ami est plus important que le sien. Sinon, cela n’est (pas) considéré comme une annulation. Quand il montre à son ami un acte d’annulation, ce n’est que de la flatterie, ce qui signifie qu’à l’extérieur, il montre à son ami qu’il est plus important, mais à l’intérieur, il sait que son ami ne lui arrive pas à la cheville.

 

1 - Atsilout est la providence personnelle

1 - Atsilout est la providence personnelle

Dans le «Talmud des dix sefirot », il est dit que le monde Atsilout est la lumière elle-même, il me semble que c’était son intention, alors que la lumière qui illumine dans le monde de Briya, est appelé la « lumière secondaire » et non pas la lumière elle-même, comme il est écrit.

Il convient d’interpréter que Atsilout correspond à la providence personnelle, là, « Il fait tout, et fera toute les actions », c’est pourquoi la lumière qui y brille est la lumière elle-même sans la participation aucune de l’inférieur. Alors que dans Briya Yetsira, Assiya [BYA] séparés, se trouve la clarification du bien et du mal, ce qui s’appelle la récompense et la punition.

C’est pourquoi la lumière y brille du fait de l’association de l’Emanateur et des émanés, ce qui est un partenariat. C’est pourquoi elle est appelée la lumière secondaire, car elle est née de deux causes.

Ce n’est pas le cas dans le monde Atsilout, il n’y existe aucun partenariat, autrement dit, l’inférieur n’aide en rien. Ceci est appelé «le mal ne séjournera pas dans Tes tentes», tout étant clair et évident, d’où la dénomination « providence personnelle ».

Ceci explique également le sens évoqué par l’écran qui fait une séparation entre Atsilout et Briya, autrement dit, le fait que BYA soient sous l’écran, alors que dans Atsilout, il n’y a pas d’écran.

De plus, il est écrit à plusieurs endroits que dans Atsilout, il y a des écrans, un écran qui s’éloigne dans Bina, une fenêtre et un trou étroit. L’explication est que ce n’est que par rapport à BYA et non par rapport à Atsilout, où il n’y a pas de distinction.

Tout ceci est évoqué par rapport aux âmes qui se trouvent dans BYA, régies par le principe de la récompense et de la punition: - elles ressentent l’existence des écrans. Alors que quand BYA s’élèvent à Atsilout et qu’ils sont récompensés de la providence personnelle, alors ils voient que tout est unité et qu’il n’y a là aucun écran.

 

2. Les pensées qui assaillent l’homme

 

«En raison de la frappe de la lumière supérieure, qui frappe le rideau, des lumières en ont étincelés et ont traversé cet écran». (Talmud des dix Sefirot, 3ème Partie, chapitre 4, point 6).

«Qui frappe» signifie les pensées qui assaillent l’homme et le distraient de ses efforts, le conduisant ici et là. Tout ceci est parce qu’il a un écran.

S’il garde cet «écran» et est d’accord d’avancer dans la voie du Créateur, ceci est considéré comme l’esprit et clarifier, quand il vérifie qu’il est meilleur pour lui de placer la foi au-dessus de la raison, ceci provoque un ajout de lumière au degré supérieur. La joie provient précisément de la clarification.

C’est comme deux amis qui s’aiment. L’un d’entre eux a un autre ami qui souhaite se rapprocher de l’autre également, le premier ne le souhaite pas vraiment et il regarde: qui celui-ci va-t-il choisir comme fidèle ami? Alors cet ami soupèse le «premier ami» par rapport «au second».

Il commence à évaluer l’importance et l’utilité qu’il obtiendra des deux. Des pensées commencent à l’envahir, et à l’assaillir. Cela est appelé « qui assaillent ses pensées ».

En fin de compte, cet homme choisit le premier ami. Pour se connecter à lui, il ne clarifie que par la force au-dessus de la raison. Cela signifie que bien qu’il ne ressente pas vraiment l’importance du supérieur, et la clarification se fait néanmoins par l’écran, qui s’appelle une tentative, regardée comme la dissimulation.

Quand l’homme parvient à surmonter l’écran et le maintien, c’est-à-dire il n’annule pas l’écran, cela provoque de la joie en haut, alors le supérieur lui donne également de la joie.

Autrement dit, c’est proportionnellement à l’importance qu’il accordera au supérieur ; au-dessus de la raison, que l’importance du supérieur lui parviendra dans la raison, ni plus ni moins.

 

 

 

8 - Telle est la voie de la Torah

« Telle est la voie de la Torah, une vie de souffrances».

Parce qu’il travaille pour le Créateur, le corps n’a pas de plaisir, car il ne reçoit rien.

Quand on habitue le «corps» à travailler pour donner, contre son gré, il est récompensé de « Tu te réjouiras dans le Seigneur ». Autrement dit, en travaillant pour le Créateur, nous recevons du plaisir, c'est ce qui est appelé «Sa voie, une voie du plaisir».

 

9 - Le silence: rempart de la Sagesse

«Le silence: rempart de la Sagesse». Pour être récompensé de Hokhma, nous devons auparavant réparer nos désirs pour qu’ils soient dans le don.

La réparation est par conséquent dans le silence, autrement dit, pour toute chose, il doit se dire « Silence, telle est Ma pensée ».

 

10 - Celui qui L'aime, le Seigneur le châtie

«Celui qui L’aime, le Seigneur le châtie »[qui aime bien châtie bien], autrement dit le Créateur envoie des souffrances à celui qu'Il aime pour qu'il ressente de la souffrance quand il n’emprunte pas le chemin du Créateur.

Alors que celui qui ne ressent aucune souffrance du fait qu'il ne suive pas le chemin du Créateur, son âme ne recevra jamais de conseil pour être sauvée.

 

11 - La crainte et la peur

«Vous inspirerez la crainte et la peur à tout animal sur la terre» - Rachi commente: «Tant qu'un nouveau-né d'un jour est vivant, il n'y a pas besoin de le protéger contre les rats. Cependant, si Og, roi de Bassan, est mort, il faut le protéger». (Talmud - Sanhédrin 98).

L'opposition des forces consiste à montrer à l'homme la nécessité vitale du matériel dans ce monde, et qu'il ne faut pas le négliger pour progresser spirituellement.

Quand l'homme est néanmoins parvenu à s'élever spirituellement, le matériel perd son emprise sur lui car toute existence matérielle n'est basée que sur le désir de recevoir à des fins personnelles. Quand l'homme progresse spirituellement vers un désir de donner sans réserve, ces valeurs se transforment en néant.

«Le désir de recevoir pour soi-même» est une règle qui mène à la «mort», «le désir de donner sans réserve» est appelé «vie» car ce désir mène l'homme à l'union avec la Source de vie, le Créateur. C'est pourquoi si l'homme réussit à cheminer selon la voie du don sans réserve bien qu'il soit encore au degré de «nouveau-né», tout est considéré comme vivant pour lui. C'est alors que les «animaux de la terre», tous ses désirs animaux s'inclinent devant lui, car l'existence du mal, autrement dit la force de vie de la matière, ne dépend que du désir de recevoir pour soi-même.

 

 

18- Les vêtements de l’âme

Les vêtements de l’âme, Rabbi Shimon dit que c’est en fonction des efforts faits par l'homme dans l’observation de Torah et des Commandements, un vêtement lui est fait en haut dans ce palais, (le «palais» de l’essence du ciel, Hod), à porter dans ce monde (Zohar, Pékoudé, point 166)

Qu’entend-on par un «vêtement» ? Nous savons que pour atteindre quoi que ce soit dans la spiritualité, un «vêtement» est nécessaire, soit le récipient qui méritera de découvrir la lumière.

Si l'homme a fait un effort, quel qu'il soit, l'effort lui-même crée en récipient, c’est-à-dire le désir et un besoin de se remplir de lumière, car rien n’est donné d’en l'en-haut avant d’avoir besoin de cette illumination.

Les efforts de l'homme font naître en lui le désir, le besoin que le Créateur lui vienne en aide pour sortir de l’impasse dans laquelle il se trouve quand il fait des efforts.

Sans les efforts, il n’aurait pas eu besoin de l'aide du Créateur. C'est précisément l’effort fait qui donne à l'homme «les vêtements de l’âme», dans lequel la divinité pourra Se dévoiler.

 

 

19- Commencer à parler d’un lien avec le Créateur

Il existe un principe selon lequel nous commençons choses à parler qu’à partir des actions, le lien entre le Créateur et les créations, appelé Infini, qui est le désir de faire plaisir à Ses créations, et pas avant.

Il en résulte qu’il ne faut pas se poser des questions sur la raison du souhait du Créateur de faire le bien, c’est-à-dire quelle en est la raison, car nous commençons à partir du désir de faire le bien et en bas, et non avant le désir.

Si nous cherchons à savoir quelle en est la raison, qui est sortie avant la qualité de faire le bien, alors nous nous interrogeons sur avant le lien, là où nous n’atteignons rien. Son attribut consistant à « faire le bien » que nous atteignons est d’après « par Tes actions nous Te connaitrons », autrement dit, le fait de recevoir un bénéfice, est compris comme un désir de faire le bien.

 

24 - L'essentiel dont nous manquons

L’essentiel dont nous manquons et qui est la raison pour laquelle nous n’avons pas d’énergie est qu’il nous manque l’importance du but. Cela signifie que nous ne savons pas apprécier notre travail, afin de savoir à qui nous donnons. Il nous manque la connaissance de la Grandeur divine pour savoir à quel point nous sommes heureux d’avoir la chance de servir le roi, car nous n’avons rien pour comprendre Sa grandeur.

Dans la langue du Zohar, ce degré est appelé «la Shekhina dans la poussière », le fait de pouvoir donner au Créateur est important comme de la poussière. C’est pourquoi il nous manque d’énergie dans le travail car sans plaisir nous ne pouvons pas de force pour travailler. Là où l’amour à des fins personnelles brille, le corps en reçoit de la vitalité, alors que dans le travail de donner sans réserve, le corps ne ressent pas de plaisir et donc il est obligatoirement écrasé sous Son fardeau.

Il n’en va pas de même quand l’homme sent qu’il sert un roi. L’importance du roi conditionne proportionnellement le plaisir et la délectation qu’éprouve l’homme en Le servant.

Alors quand il sait et ressent à qui il donne, il a la force de travailler avec l’intention à des fins personnelles, et à présent il a la force de travailler pour donner, car quiconque donne à une personne importante est considéré comme recevant d’elle.

Le corps ayant toujours des forces pour recevoir une contrepartie; il en est de même en donnant à un roi important, il en tire du plaisir.

Ainsi nous pouvons comprendre ce qu’il est écrit dans «l’Introduction au Talmud des dix Sefirot» à propos du don, si une personne est sanctifiée, elle est considérée comme importante alors c’est un plaisir de recevoir d’elle. Nous voyons une nouvelle chose : donner à quelqu’un d’important ressemble au fait de vraiment recevoir, dans cette «Introduction» il apporte l’exemple des Kidouchim [règles matrimoniales] au sujet de recevoir pour donner, alors cette réception signifie donner sans réserve.

Cette caractéristique nous permet d’appréhender le second aspect du don qui s’appelle recevoir, puisque la personne a déjà de l’énergie. Le fait de servir quelqu’un d’important est assimilé au fait de recevoir, ce qui lui donne de l’énergie pour travailler.

Il en résulte qu’il ne nous manque de croire en la grandeur du Créateur et alors nous aurons la force de travailler dans le don.

Dans la langue du Zohar, ce degré est désigné «la Chekhina dans la cendre (Chekhina be afar), la possibilité de faire plaisir au Créateur étant ressentie par nous comme de la cendre, comme rien, nous savons que nous sommes incapables d'effectuer un travail si celui-ci ne nous procure pas de plaisir. Si l'éventualité de faire plaisir à notre égoïsme nous apparaît, notre corps s'anime aussitôt pour aspirer à la rétribution.

Si l'homme travaille à donner sans réserve, son corps égoïste n'a pas la capacité de ressentir le moindre goût pour ce plaisir. L'homme se trouve alors obligatoirement sous l'emprise de son fardeau.

Il n'en va pas de même quand l'homme sent qu'il sert, lui-même, le Tout-puissant même. La prise de conscience de l'importance, de la valeur du Tout-puissant conditionne proportionnellement le plaisir et la délectation qu'éprouve l'homme en servant le Créateur.

L'homme s'enflamme alors pour son travail, il souhaite que de plus en plus de force lui soit donnée pour progresser. La force apparaît uniquement par la sensation de la Grandeur divine.

Quand l'homme prend conscience avec acuité qu'il sait à qui il fait plaisir, alors, tout comme il avait la force de travailler pour sa propre délectation, de la même façon, il a la force lui permettant de faire plaisir au Créateur. Quand une personne donne à quelqu'un de très important, c'est considéré comme s'il recevait de cette personne. Le corps ayant toujours des forces pour recevoir, il est sans cesse en état de travailler si l'homme reçoit en échange; il en est de même dans le travail de progression vers le Créateur, la prise de conscience de Sa grandeur procure au corps le plaisir de Lui donner sans retour.

Ainsi nous pouvons comprendre ce qu’il est écrit dans «l’Introduction au Talmud des dix sefirot» à propos du don, si une personne est considérée comme importante alors c’est un plaisir de la servir. Ceci est un nouvel aspect du «faire plaisir à quelqu’un d’important» qui ressemble assurément au fait de recevoir, dans cette «Introduction» il apporte l’exemple des kiddouchim pour comprendre la réception orientée vers le don sans réserve, lorsque cette réception se transforme en don absolu.

Cette caractéristique nous permet d’appréhender le second aspect du don absolu qui est également de recevoir puisque la personne est dotée de forces. Le fait de servir quelqu’un d’important est assimilé au fait de recevoir, lui donnant de l’énergie.

Il en résulte qu’il ne nous manque que de croire en la Magnificence du Créateur pour pouvoir le servir et Lui faire plaisir.

 

 

30 - Eloigne-toi du mal et fais-le bien-1

Le travail de l'homme commence par « faire le bien ». Après cela, il peut appliquer « éloigne-toi du mal ». Toutefois, l'éducation, ne permet pas à l'homme de déterminer ce qu'est le mal, au contraire, l’homme n’aspire qu’à satisfaire ses besoins en raison du plaisir immense qu'il tire à satisfaire ses passions.

Quand quelqu’un lui dit que la satisfaction de son besoin est mal, il ne sait pas pourquoi. Mais il dit croire au-dessus de la raison que c’est mal et qu’il faut s’éloigner de ce chemin.

De même, quand l'homme s’engage à «faire le bien», par exemple de porter des Tsitsit, il n'en ressent aucun bien car il n'en tire aucun plaisir quand il les porte, et dont il pourrait dire que c'est bien. En fait, il doit également croire au-dessus de la raison, que c'est bien.

Plus tard, quand l'homme avance sur ce chemin d’au-dessus de la raison, entre le «bien», et le «mal», il lui est donné d'en-haut un certain goût du «fais le bien». C'est proportionnellement à la sensation de bien éprouvée en observant un commandement impératif, qu'il commence à ressentir le mal dans ce qui est mal. A ce moment, il a déjà une bonne sensation de «fais le bien», et une sensation du mal dans « éloigne-toi du mal ». A ce moment, il a une récompense et une punition dans ce monde.

Par contre, ceux qui travaillent pour recevoir une récompense, c’est par la foi en une récompense et une punition qu’ils observent «éloigne-toi du mal». Bien qu'ils ressentent profondément une passion pour le plaisir, ils s'éloignent néanmoins des plaisirs pour ne pas souffrir des punitions dans le monde à venir.

De la même manière, l'observation de «fais le bien», lui permet de faire ce commandement impératif bien qu'il n'en tire pas de plaisir, mais il croit qu’il sera rétribué pour cela, et alors il a la force d’observer [le commandement].

Alors que dès qu'il veut travailler sans recevoir une récompense, il se pose aussitôt la question: «pourquoi est-ce que j'observe «éloigne-toi du mal et fais le bien» »? Il peut bien sûr comprendre que c'est un commandement du roi. Mais pourquoi le roi en aurait-il besoin, car Il ne manque de rien, Il n’a pas besoin de la Torah et des Mitsvot des inférieurs.

Tout cela est bien évidemment pour nous, pour que nous nous corrigions. Et l'homme se met à analyser les bienfaits qu'il peut en retirer. C'est pourquoi le premier travail est dans la «foi au-dessus de la raison» ensuite l’aide des Cieux arrivera, qui est appelée une illumination d’en haut jusqu'à ce qu'il atteigne les 5 niveaux NaRaNHaY de son âme.

 

 

34- Taamim, Nekoudot, Taguin, Otiot

 

Taamim [goûts] signifie que celui qui veut goûter à la Vie doit prêter attention à son point dans le cœur.

Le point dans le cœur est présent en chaque homme, mais il ne brille pas, il est comme un point noir. C’est parce que le point dans le cœur est Néfesh [âme] de Kedousha [sainteté] qui par nature est un récipient de don.

Toutefois, elle est comme la « Shekhina [divinité] dans la poussière» et n'est pas considérée par l'homme comme quelque chose d'important, c'est pourquoi elle est aussi importante comme de la poussière, ce qui est appelé Nekoudot. [points]

Un seul conseil pour faire grandir son importance et de faire qu’elle soit importante comme un Taguin [couronne] comme « une couronne sur Sa tête ». Cela signifie qu’au lieu d’être de la poussière comme avant, il élèvera son importance comme une Kéter [couronne] sur sa tête.

C’est alors que la Nefesh de Kedousha se diffuse dans les «otiot» [lettres], soit le Gouf [corps], car nous savons que le corps est appelé Otiot [lettres], c’est-à-dire que la Kedousha passe du potentiel au réel, appelé Otiot et Gouf.

 

 

35 - Trouver grâce et bon vouloir

35 - Trouver grâce et bon vouloir

Dans les Proverbes (3) il est dit: «Tu trouveras grâce et bon vouloir aux yeux de Dieu et de l'homme ». Que signifie «trouver grâce aux yeux de Dieu ?» c’est-à-dire faire des actions avec lesquelles les actions de l’homme seront approuvables aux yeux du Créateur. Comment l'homme, qui n'est que défaut, peut-il faire des actions parfaites? C’est pourquoi nous demandons à trouver grâce.

La grâce est comme nos sages ont dit : « pourquoi danse-t-on devant la mariée, la maison de Hillel dit… pas de bleu, ni de rouge, pas de parure, et néanmoins une gazelle gracieuse.» (Kétoubot 16b) ou comme il est dit à propos d’Esther (Rouleau d’Esther 1 :15), « Esther était verdâtre » et « Esther trouvait grâce aux yeux de tous ceux qui la voyaient ».

C'est pour cette raison que nous demandons à trouver grâce, car nous ne sommes pas en mesure d'accomplir quoi que ce soit de parfait. C’est pourquoi, nous demandons au Créateur à trouver grâce.

 

37 - Les poissons signifient l'inquiétude

«Daguim» (poissons) désignent l'inquiétude («Déagot») à propos de la spiritualité, c’est-à-dire les manques.

Le samedi, moment où tout est corrigé, ce qui était une inquiétude devient une nourriture. En Egypte, l’inquiétude était pour rien, autrement dit, sans les Mitsvot [commandements].

Si tout l'objet de nos préoccupations n’est que recevoir pour nous-mêmes, alors le corps s’inquiète, et nous n'avons pas besoin de travailler davantage. Alors que si nous nous préoccupons du sens de la Mitsva [commandement], notre corps ne nous laisse pas nous en soucier.

 

 

41 - Elever vos mains

Il est dit «Elevez vos mains sacrées et bénissez le Seigneur ». De même, la prière se fait en levant les bras, tout comme il est écrit «lorsque Moïse levait ses bras, Israël gagnait ».

«Lever les bras» signifie se rendre. Quand l’homme voit qu’il ne parvient pas à obtenir ce qu’il veut, alors il lève les bras et dit qu’à partir de maintenant il n’est pas capable d’obtenir quoi que ce soit de ses propres forces.

Par conséquent, il prie le Créateur, et il doit avoir les mains en l’air, comme il est écrit dans le Psaumes 63-5 «… en invoquant Ton nom, je lèverai mes mains», car seul le Créateur peut l’aider.

De même, dans la bénédiction, il doit également lever les bras et Le bénir, pour tout ce qu’Il lui a donné, car de lui-même, il n’est capable de rien et que seul le Créateur lui a donné et de là, il remercie le Créateur pour tout ce qui lui a donné.

 

 

 

49- Notre foi en les livres et les auteurs

Les habitants d'une ville avaient acheté un diamant, tous étaient très contents d'avoir fait cet achat à très bon prix. L'un d'eux s'est posé pourtant la question: ce diamant était-il authentique? Aucun des habitants de cette ville ne s'y connaissait en diamants, ils sont donc allés voir un marchand, un spécialiste, pour qu'il leur dise si le diamant était un vrai ou un faux. Ils se sont réjouis de la réponse obtenue : le diamant était un vrai !

Pourtant, l’un d’entre eux posa la question : devons-nous faire confiance au marchand, c’est peut-être un escroc?». Il entreprit alors d'apprendre cette profession pour en devenir spécialiste. Il étudie, et réussit.

La morale de l’histoire : nous devons croire que quand nous nous engageons dans la Torah et les Mitsvot [commandements], nous nous reposons sur la foi transmise par les livres et les auteurs.

 

52 - Dieu l’a fait pour qu’on Le craigne

« Dieu l’a fait pour qu’on Le craigne » - sinon, il n’y aura aucune demande pour attirer lumière.

Cela ressemble à une porte qu'il faudrait fermer pour que n'entrent pas des invités indésirables. Construire une telle porte est extrêmement difficile.

 

56- Les questions sur le travail

Pourquoi l'homme ne se pose-t-il pas de questions sur son travail au plan matériel après avoir travaillé toute une année, et ne fait-il pas de bilan annuel de son travail? Dans la spiritualité, l'homme se demande ce qu'il a gagné cette année écoulée. D'où cette question sur ce qu’il a gagné vient-elle? De la Kedoucha (Sainteté) ou bien de la Sitra Akha (L’Autre Côté)?

Nous savons que ce monde est appelé « le monde du mensonge », la question de savoir combien il a gagné ne s’applique pas au mensonge, cela signifie que ce travail en valait la peine. Alors que dans la spiritualité qui est la vérité, la question vient chaque fois du côté de la Kedoucha pour le réveiller, pour qu’il sache ce qui a été gagné et pour corriger.

Nous voyons que si l'homme ouvre un commerce dans l'intention de gagner de l’argent, c’est-à-dire que son commerce doit lui rapporter de l’argent, il fait un calcul. Si cela n’en vaut pas la peine, il change d’affaire, car il a toujours en tête les gains désirés. Sur ce point-là, il ne se ment pas, si c’est la récompense qu'il veut- l’argent ou les honneurs. C’est sur cela que l’homme fait ses calculs.

Alors que ce n’est pas le cas avec la vie matérielle en général permise, où en général tous les plaisirs sont mensongers, pourquoi se poser des questions sur le gain à tirer: de l'argent ou la gloire? Tout est donné depuis le début comme étant un mensonge, mais il est appelé « un mensonge utile ». Avant que l'homme ne soit capable d’avancer sur le chemin spirituel, d’où prendrait-il de la vitalité? C'est la raison pour laquelle, on lui donne une vie appelée « mensonge ».

 

58- Moi et rien («Ani ve Ain»)

Le «Moi» [Ani : Aleph, Noun, Youd] est notre désir, « rien » [Ain : Aleph, Youd, Noun] est l'annulation de notre désir. Notre désir est de recevoir et il s’appelle Noukva. Le désir du Créateur est de donner sans réserve.

Il s'avère que lorsque l'homme annule son «moi», le «moi» et le «Ain» se rejoignent. Cela suggère que notre travail consiste à faire que le «moi» soit «Ain», autrement dit, que le désir de recevoir de Noukva devienne un désir de donner sans réserve. Toutefois, sans le désir, il n’y a rien.

 

65 - Eloigne-toi du mal et fais le bien

Si l'homme veut s’éloigner du mal, il ne doit rien faire pour s'en écarter, car il existe une loi dans la nature, selon laquelle l'homme ne peut pas supporter une chose qui lui est nuisible.

Au moment où l’homme prend conscience que quelque chose lui nuit et est mauvaise pour lui cause qui peuvent lui faire perdre sa vie, il s'en éloigne immédiatement, comme la flèche fuse de l'arc. S'écarter de quelque chose de mal se produit sans effort.

Le travail consiste à réaliser que cette chose lui est vraiment nuisible au point où il ne peut plus continuer de vivre avec. Pour y parvenir, il faut le «Bien». En s’engageant dans la Torah et dans les Mitsvot [Commandements] pour atteindre la perfection de la vie spirituelle, l'homme peut alors commencer à connaître le mal.

Quand il en prend conscience, il s'éloigne donc du mal. Telle est la signification de « fais le bien ».

 

85 - Les actions des grands sages

Le Baal HaSoulam a eu une influence par ses actions de telle sorte que même si un homme ordinaire progresse vers le Créateur, il a la possibilité de parvenir à s'unir au Créateur, comme s'il était un éminent érudit en Torah.

 Avant le Baal HaSoulam, seuls de grands érudits en Torah parvenaient à l'union avec le Créateur. Et avant le Baal Chem Tov, seul un homme qui était un des Grands du Monde pouvait parvenir à la divinité.

 

78 - La guerre du penchant

La guerre du penchant est intérieure et extérieure. C’est comme un combat de boxe, chaque boxeur veut que son adversaire se rende mais sans le tuer. Cette guerre est alors sans vêtement ; et c’est une guerre de force: celui qui a le plus de forces est celui qui soumet le rival.

Il en est de même pour la guerre du penchant: il n’est pas nécessaire de le tuer. Les sages nous disent: « L'homme ne prie pas pour que meurent les méchants, mais pour qu'ils se repentent » (Brakhot 10), autrement dit, il se soumette à l’emprise du bon penchant.

 

81 - Malgré toi que tu vis, malgré toi tu meurs

« Malgré toi tu vis», si l'homme ne souhaite pas recevoir une vie pour lui-même, alors il «vit».

« Malgré toi tu meurs», si l'homme ne veut pas mourir comme les sages ont dit « les méchants dans leur vie sont appelés morts ». De ce fait, plus il ne veut pas être méchant, plus il «meurt ». Cela signifie qu’il prend conscience du mal, appelé « mort ». Sinon, il se trouve dans la vie des méchants.

 

89 - La joie et la crainte

Il est écrit: « Servez le Seigneur dans la joie, servez le Seigneur dans la crainte ».

Quand l'homme vient prier pour le manque spirituel, il doit éprouver de la joie, car maintenant il sait qu’il lui manque la spiritualité.

Alors qu’auparavant, il était comme un malade, inconscient. Après, il peut prier, alors il doit éprouver de la crainte.

 

91 - Entièrement une herbe amère (Maror)

Quand vient la délivrance, nous ressentons que l'exil était entièrement amer. Alors qu’avant la rédemption, nous ne pouvions pas encore savoir que l’exil est si amer.

C'est la signification de « la supériorité de la lumière sur l’obscurité »: ce n'est qu'en voyant la lumière que nous pouvons voir l’obscurité. C’est le sens de « s’il n’y a pas de connaissance » (car la connaissance est encore en exil), comment les différencier ?

 

92 - Ancien – Nouveau

Les anciens récipients qui ont été brisés, si la raison de la brisure est les Kélim [récipients] de réception, tu seras prudent la prochaine fois, autrement dit tu recevras de nouveaux récipients pour travailler en vue de donner sans réserve.

 

151 - Le désir de donner sans réserve

Question : lorsque nous disons que Son désir est de faire le bien à Ses créations, et quand les créations reçoivent Ses bienfaits, par cela même, Son désir est satisfait, c’est-à-dire Il reçoit du plaisir du fait qu’Il donne. Il existe une règle selon laquelle le Créateur n’est que don et ne reçoit rien. Si tel est le cas, comment ces deux concepts cohabitent-ils?

Cependant cette question doit être posée à l'homme: comment l'homme, l'attribut du recevoir, aurait-il la possibilité transformer ses récipients de recevoir en récipients de don?

Après tout, même quand il donne, nous devons dire qu’il en tire du plaisir, sinon il ne donnerait pas sans réserve. Sans contrepartie, nous ne pouvons pas faire quoi que ce soit.

Celui qui a déjà un peu d’intelligence, ne peut plus rien faire sans recevoir quelque chose en échange, sauf « si le Créateur ne l'aide pas, il n’y arrivera pas ». Ce sont des miracles qui se produisent au-dessus de la raison, et c'est un cadeau que seul le Créateur donne.

En ce qui concerne le Créateur, nous ne sommes pas capables de comprendre qu’il existe une réalité du don sans recevoir, ceci est au-dessus de notre entendement car notre racine est de recevoir.

 

 

161 - L’éveil -1

Toute personne pratiquante a une période ou un instant dans sa vie où elle a un éveil d'en-haut pour qu'elle éprouve ce qu’est être Juif.

Bien qu’en général, l'homme se trouve dans plusieurs situations, où il n’a pas la grâce de la Kedousha [sainteté], et parfois, il lui arrive même d'oublier totalement que la sainteté existe dans ce monde. S'il s'en souvient, c'est uniquement du fait de son éducation, devenue une habitude.

Par exemple, il dit la bénédiction pour un plaisir sans ressentir à qui il s'adresse ni ce qu'il dit. Prononcer une bénédiction n'est alors qu'une habitude.

Toutefois, il arrive parfois que l'homme ressente la vitalité de la sainteté, même l'espace d'un instant, disons une minute, l’homme goûte à la sainteté, qui lui vient par un éveil d'en-haut. L’homme peut éveiller le souvenir d’avoir eu un éveil.

Il s’avère que tout homme possède en lui un souvenir [Réchimo], et ce souvenir prépare le récipient, soit le cœur. Ce souvenir permet à l'homme de faire un éveil d'en-bas.

 

162 - L'amour du prochain

Je regarde le petit point qui s'appelle l'amour du prochain et je pense: qu'est-ce que je pourrais faire pour faire plaisir aux gens?

Quand je les regarde, je vois les souffrances individuelles, les maladies, les douleurs, les souffrances individuelles venant de tous les peuples, c’est-à-dire les guerres entre les pays. Mais, à part une prière, je n'ai rien à donner.

Cet état s'appelle « compatir moyennement aux malheurs des autres ».

 

164 - Que demander au Créateur pour être Son serviteur?

Quand l'homme voit qu’il rencontre des obstacles quand il sert le Créateur, et qu'il veut prier le Créateur pour avoir des forces pour travailler, que doit-il demander?

Il y a deux possibilités :

1. Demander au Créateur de faire disparaître les obstacles, l'homme n'aura alors pas besoin de faire beaucoup d'efforts pour cheminer dans la voie du Créateur.

2. Demander au Créateur de ressentir davantage le goût de la Torah, de la prière et des bonnes actions, qui fera que plus aucun obstacle ne pourra le retarder. Quand la Torah et les Mitsvot [Commandements] sont importantes, les obstacles n’ont plus lieu d’être.

Ainsi, par exemple, l'homme ne peut pas dire qu’il a beaucoup d'obstacles ne lui permettant pas de sauver sa vie. Cela signifie, que l’homme a tort dans ce qu’il affirme ; que c’est à cause des obstacles venant de ses proches ou de son environnement, qu’il n’a pas la force de sauver sa vie. Mais assurément, l’homme donnera tout ce qu’il a pour sa vie et tous les obstacles ne comptent pas pour lui.

C'est pourquoi il demande au Créateur de lui donner le goût de la vie dans la Torah et les Mitsvot [Commandements]. Lorsqu'il s'agit de la vie, l'homme ne peut alors pas dire qu’il a des obstacles, car l’importance de la vie ne lui permet pas de regarder les obstacles.

 

 

171 - Qu'elles sont belles tes tentes, Jacob!-1

« Qu’elles sont belles tes tentes, Jacob!». YaaKov [Jacob], du mot « Akévim», [les talons], et fin. Autrement dit, c’est la pire situation de bassesse que l’homme ressent, quand il ne voit rien dans le monde avec quoi il pourrait tirer du plaisir.

Il se dit que le but de la Création est de faire le bien à Ses créations, comme il est écrit que l’essentiel de la bonté et du plaisir est dans la Torah et les Mitsvot [Commandements]. Mais il ne trouve aucun goût dans la Torah et les Mitsvot, bien qu’il soit écrit « Elles sont ta Vie et la longueur de tes jours», et il ne le voit pas.

Il est écrit que dans la matérialité, le plaisir existe parce que la Sainteté l’illumine « d’une fine lumière» (Ner Dakik). Néanmoins l’homme ne la ressent pas non plus maintenant dans la matérialité. Il en a assez de vivre car sa vie n’a plus aucun sens.

Alors, l’homme doit croire que c’est dans un but intentionnel qu’il lui a été donné d’en-haut afin de ressentir cet état pour qu’il ait un manque, une raison de prier le Créateur afin qu’Il satisfasse ce besoin.

La satisfaction de ce manque est appelée « Ta résidence Israël ». Israël est celui qui ressent qu’il veut travailler pour le Créateur appelé «Israël» et, sans manque il n’y a pas de satisfaction.

 

 

 

172 - L'homme et la Torah

Quand l'homme étudie la Torah, l’homme est appelé « inférieur/bas », c’est-à-dire qu’il ne se préoccupe que de lui-même. Il n’a aucune idée de ce qu’est l’adhésion [Dvékout] au Créateur.

Toutefois, la Torah qu'il étudie vient de personnes qui adhéraient au Créateur.

 

196- Dévotion

La dévotion c’est quand l'homme devrait sanctifier le nom du Créateur en public, cela signifie que si le public l’oblige à commettre un délit, ceci est considéré comme «Tue-les, mais ne transgresse pas». Si l’intention du public est d’être des idolâtres, le principe « tue-les mais ne transgresse pas » s’applique même à un lacet.

Dans le travail, les désirs de l'homme s’appellent « grand public ». S'il s'agit des désirs des idolâtres, ils sont appelés « grand public d'idolâtres» qui veut que l’homme soit idolâtre. A ce moment, il lui est interdit de céder, ne serait-ce même que d’un fil, au désir de recevoir, si son intention est de le soustraire à la religion d’Israël.

 

204 - Deux sortes de repentance

1. La repentance par l’action: l’homme s’efforce d’accomplir toutes les actions, c’est-à-dire faire, en étudiant et en s’engageant dans la Torah et les commandements comme l’exige la loi. Il se repent, en d’autres termes, avant de se repentir, il n’observait pas encore les commandements d’après la loi, mais après s’être repenti, c’est-à-dire qu’il observe comme il se doit, tous les commandements de la Torah. Tout ceci se fait avec des actes, mais l’intention de la Torah et des commandements ne s’est pas encore repentie.

2. La repentance de l’intention: avant que l’homme ne se repente dans son intention, cette dernière est de recevoir une récompense. Maintenant il se repent de ses intentions passées, à présent, il fait tout pour ne pas recevoir de récompense mais uniquement de donner sans réserve.

Il s’avère par conséquent qu’il y a un travail visible, c’est-à-dire observer la Torah et les commandements en pratique, car les actes sont visibles. Puis il y a un travail dans l’intention, qui est caché car l’intention est cachée à autrui.

 

 

207 - Votre mère a été chassée en raison de vos crimes

« Votre mère a été chassée en raison de vos crimes » signifie se repentir des deux côtés.

L’intériorité de la Torah et des Commandements est appelée «votre mère». C'est elle qui nous donne l'abondance, tout comme la nature de la mère est d’apporter à ses fils à manger.

Se pose alors la question, pourquoi ne ressentons-nous pas cette intériorité de l’abondance revêtue dans la Torah et les Commandements?

La réponse est que, avant que l'homme ne puisse recevoir, c’est-à-dire avant qu’il ne puisse recevoir pour donner, il est sous l’emprise de la «restriction», qui est un lieu vide.

Ce n’est que par la repentance [litt : retour, «Techouva»], que l'homme acquiert des récipients du don, il devient alors capable de recevoir. Alors l’intériorité qui était cachée dans la Torah et les Commandements se dévoile alors à lui.

Ceci est appelé « votre mère a été chassée en raison de vos crimes » par les péchés qui sont sous l’emprise du désir de recevoir pour recevoir. A présent, ils doivent chasser et repousser l’intériorité de la Torah et des Commandements, comme si elle n'existait pas.

Quand ils se repentent, cette repentance s'effectue des deux côtés :

- de l’inférieur au supérieur : quand l’homme se rapproche du Créateur et veut Lui donner.

- du supérieur à l’inférieur : quand le Créateur Se dévoile à l'homme, c’est-à-dire qu’Il se retourne après avoir été loin.

 

210- Les actions de l'homme

Sans l’enthousiasme du corps, l’homme ne pourrait pas accomplir un seul geste. Ainsi, « s’il est assis et ne commet pas d’infraction, comme s’il avait fait une Mitsva [Commandement] ».

L’homme ne peut, bien entendu, ne pas dire dans ce cas qu’il observe quotidiennement une multitude de « ne fais pas ». Par exemple, l’homme peut dire aujourd’hui je n’ai pas tué, je n’ai pas volé, etc.

Cependant, si toutes ses actions n’enthousiasment pas le corps, l’homme n’y pense pas. C’est précisément quand l’homme y pense, autrement dit quand il a la possibilité de faire, mais qu’il ne le fait pas parce que c’est l’ordre du Créateur, c’est seulement dans ce cas, que l’homme peut dire qu’il a accompli une Mitsva négative [de ne pas faire].

Sans mouvement du corps en pensée, en parole ou en acte, on ne peut pas dire qu’il a les accompli sans les ressentir ou sans les connaitre. Tout ce que nous disons de l’homme n’est que relatif à ses impressions et ses sentiments.

Mais si l’homme n’est pas à ces endroits, ces qualités ne peuvent pas être dites, car normalement toute l’essence du travail de l’homme est de conquérir son penchant, en faisant ou en ne faisant pas. C’est dans les commandements que s’applique la conquête du penchant. C’est à ce propos qu’il est dit : «Ne dites pas, il ne faut pas à propos du porc, mais il faut, néanmoins la Torah l’interdit».

Il y a ici 4 discernements:

1. Il lui est difficile de surmonter sa convoitise, et donc il transgresse l’interdit,

2. Il ne fait pas, à cause de ce que pourraient dire les gens : il est un homme respecté et soudain sa honte serait connue du public

3. Il vainc le penchant parce que la Torah l’interdit, mais il n’est pas content que la Torah l’interdise et il souffre des interdictions de la Torah.

4. Il est content d’observer à présent un ordre du roi.

 

242 - Comme Il est miséricodieux, sois miséricordieux

Tout comme il y a de la joie En-Haut de donner sans réserve en bas, l’inférieur doit aussi être content de donner sans réserve En-haut. Cela s’appelle l’équivalence de forme.

Par conséquent, si l’inférieur reçoit parce qu’il a du plaisir de donner sans réserve en haut, cela correspond à l’équivalence de forme: tous ses plaisirs résident dans le fait de donner. C'est ce qui est appelé : « comme Il est miséricordieux, sois miséricordieux».

 

244 - Repentance

La repentance signifie qu’Adam HaRishon avant le péché adhérait, mais il s’est éloigné à cause du péché.

C’est pourquoi, étant un fragment de l'âme d’Adam HaRishon, chacun doit revenir et se rapprocher de la spiritualité.

 

285 - L'homme construit un bâtiment

1962

Dans ce monde, l’homme construit un bâtiment, et ensuite il le détruit, mais dans l’avenir, il ne construira pas et s’y installera.

«Ce monde» est appelé Lo Lishma [Pas en Son nom] et « l’avenir» est appelé Lishma [en Son nom]. C’est de «pas en Son nom» que nous arrivons à « en Son nom». Le présent est dans «pas en Son nom» est appelé «ce monde», et c’est là où nous sommes actuellement. « L’avenir» signifie plus tard quand il arrive à Lishma [en Son nom].

«Un bâtiment » désigne l’homme qui s’engage dans la Torah pour autrui et non pour le Créateur. Il construit un bâtiment pour autrui (comme dans « ne prononcez pas « tes fils » mais « tes constructeurs »] parce que son intention n’est pas pour lui-même, c’est-à-dire qu’avec la Torah et les commandements, il contente le Créateur, et que par cela il se rapprochera du Créateur; et le verset « Le Créateur aspire ardemment à résider chez les inférieurs » se réalisera, mais il agit pour les autres.

Dans le futur, autrement dit, quand il s’engagera Lishma [en Son nom], l’homme construira alors pour lui-même et pourra profiter de son travail.

Nous devons encore interpréter « ce monde », quand l’homme s’engage dans la Torah et les commandements avec une intention de recevoir, il ne peut pas profiter du bâtiment qu’il a construit.

Alors que chaque heure passée dans la Torah et dans la prière, ressemble à des briques sur des briques à l’aide desquelles un grand bâtiment sera construit en fonction de la valeur de son travail dans la Torah et les Mitsvot [commandements].

Ces Kélim [récipients] seront remplis de la lumière cachée, comme il est dit: «Partout où Mon nom sera mentionné » comme dans « jusqu’à ce qu’il en témoigne et en connaisse les mystères et qu’il ne retournera plus à sa bêtise», alors «Je viendrai à toi et Je te bénirai ». Dans tous les récipients que l’homme a préparés, il y aura la bénédiction du Créateur.

C’est ce s’appelle « la construction du Temple ». Cela ne se fait qu’avec son travail pour le Créateur, c’est uniquement dans ce cas qu’il pourra profiter de la bénédiction du Créateur. Il s’avère que l’homme résidera dans le bâtiment qu’il s’est lui-même construit. Cependant, ce n’est que dans le monde à venir. Celui qui travaille pour la spiritualité Lishma [en Son nom], car ce monde est appelé « présent », l’endroit où il se trouve à présent, c’est comme « l’homme devrait toujours étudier la Torah et les Mitsvot Lishma ».

Ensuite, signifie l’avenir, autrement dit, le monde à venir tel qu’il est écrit dans le Zohar et que les sages appellent « arrivent à Lishma ». Alors ils construiront, quand ils s’engagent dans la Torah et les Mitsvot et ensuite, ils s’y installent, mais pas lui, car son intention est Lishma, alors, on lui dévoile les secrets de la Torah et il devient comme une fontaine intarissable.

Alors que Lo Lishma, [pas en Son nom], il est dit de lui, comme l’ont dit les sages « un sortira enseigner », grâce à lui, un autre pourra enseigner. Par conséquent, l’homme fait des efforts dans la Torah et les commandements et d’autres en profitent, c’est-à-dire, ceux qui sortent enseigner, comme il est dit: « Il a été récompensé, il a pris sa part et la part de son ami dans le Jardin d’Eden».

 

291- L'homme et son rôle

Avant de commencer à parler de quelque chose, il faut savoir qui parle et à qui.

Il ne fait aucun doute que nous sommes appelés les créations et que nous visons dans ce monde créé ex nihilo.

Le Baal HaSoulam a longuement établi dans ses livres que la seule chose nouvelle est ex nihilo : c’est le désir de recevoir qui se trouve en nous. Tout au cours de notre existence dans notre monde, nous ne voulons acquérir que ce qui nous procure du plaisir.

Nous voyons à propos du plaisir, qu’il n’y a aucune différence entre les hommes, et chacun veut du plaisir. Du jour de sa naissance jusqu’au dernier jour de sa vie, l’homme veut du plaisir.

Toute la différence ne réside que dans le vêtement en qui se revêt la lumière du plaisir. Le plaisir est une chose spirituelle et ne peut être atteint ou saisit sans vêtement. Dans les livres de Kabbale, ceci est considéré comme « il n’y a pas de lumière sans récipient [Kli]». Il s’ensuit que ce n’est qu’avec des récipients [Kélim] que l’on peut distinguer l’un de l’autre.

Il y a des gens qui ne peuvent recevoir du plaisir que si ce dernier se revêt dans le mensonge car ils ne sont pas encore prêts à recevoir du plaisir s’il se revêt dans la vérité.

Prenons l’exemple d’une fillette qui joue avec une poupée en chiffon, ce n’est pas un vrai enfant, mais elle lui plaît et lui fait plaisir.

Il en serait tout autrement avec un vrai enfant. Si, dans la même maison, il y avait un nourrisson de 6 mois qui pleure, et que la maman demande à la fillette de six ans de jouer avec et de l’embrasser au lieu de jouer et câliner sa poupée car cela profiterait à tous les trois ; la maman ne peut pas supporter les pleurs du bébé, le bébé aimera que la fillette joue avec lui et cessera de pleurer, et la fillette sera contente de jouer avec lui comme quand elle joue avec sa poupée.

La fillette pourtant rétorquera que malgré tout, elle n’éprouve aucun plaisir à jouer avec un véritable enfant. Si la maman lui disait: «Tu vois bien que quand j’ai le temps, je joue avec un véritable enfant, et non pas avec une poupée?». La fillette lui répondrait alors: «Je vois que tu ne désires pas recevoir le plaisir de ce monde, c’est pourquoi tu joues avec un véritable enfant. Moi je veux du plaisir, c’est pourquoi je joue avec une poupée ».

Cela signifie qu’elles ne se comprennent pas, parce que la fillette ne peut pas encore avoir du plaisir de quelque chose de véridique, mais uniquement de quelque chose de mensonger.

C’est la seule différence entre l’une et l’autre, le vêtement, mais pour ce qui est du plaisir, nous sommes tous égaux.

L’homme ne peut pas avoir du plaisir si le plaisir est absent. Quand l’homme fait quelque chose sans plaisir c’est uniquement s’il sait à l’avance, qu’en échange des efforts qu’il fera, il recevra du plaisir.

Il convient de comprendre d’où cela provient, et qu’elle est la raison qui nous force à recevoir du plaisir, sans quoi, il est impossible de vivre.

La réponse à cela vient de la pensée de la création, qui est de faire du bien à Ses créations, comme il est écrit dans le Midrash, avec l’histoire d’un roi qui avait une tour remplie d’abondance. Pour cela, un désir de recevoir du plaisir a été implanté en nous, cela ressemble à un repas, si une personne n’a pas d’appétit, elle dit alors que le repas n’est pas bon.

 

455 - La loi du plus fort

L'origine de cette loi repose sur une réalité: quand l’impie s'en vient déclarer: «Que vous apporte ce travail?».

La réponse: Le faire taire, car il n'y a pas de réponse à cette question dans les limites du raisonnable, elle n'est possible que si l'on se place «au-dessus de la raison». 

C'est pourquoi «le plus fort gagne» en alternance: tantôt le bon penchant tantôt le mauvais penchant prennent le dessus en l'homme. Il n'y a cependant pas d'explication rationnelle qui permette de distinguer le bien du mal. Cette distinction ne peut se faire que de force.

Cette loi est immuable. Le corps est semblable à un bateau en pleine mer, chacun veut en assurer la direction et avoir tous les droits. C'est ce que signifie la loi du plus fort.

 

 

515 - Les lumières environnantes

Quand nous commençons le travail, cela vient de la lumière environnante qui brille. Mais quand nous voulons recevoir la lumière intérieure, tout s’obscurcit, parce que la lumière environnante brille même si l'homme n’est pas encore les récipients prêts à recevoir pour donner.

Toutefois, l’intériorité vient précisément dans les récipients du don, mais il n’en dispose pas. C’est la raison pour laquelle l’importance du travail disparaît à ses yeux quand il est sous la restriction [Tsimtsoum].

 

522 - La droite signifie perfection

Le Zohar (Lévitique page 41) dit: La droite signifie perfection. Même s’il n’a rien mais il se souvient que la spiritualité existe et bien qu'il ne l’ait pas, il est heureux de ce qu’il a et dit qu’il y a un grand nombre de personnes dans le monde, tout comme lui, qui ne se souviennent pas souvent qu’il s’agit de servir le Créateur. A présent il s’en souvient, et il est content et remercie le Créateur de l’avoir récompensé. Ceci s’appelle une entrée.

La seconde entrée est la gauche, qui est la critique du travail, c’est-à-dire si la spiritualité est vraiment très importante, pourquoi n’aspire-t-il pas à la sagesse de la Torah ? A présent, l’homme chute car il n’est pas encore capable de faire des grands efforts. Par conséquent, il reçoit une descente de la gauche.

La droite est nécessaire pour être parfait et recevoir l’abondance. Néanmoins, ils n’ont pas les récipients [Kélim]. Ils reçoivent les Kélim de la gauche c’est-à-dire les besoins. Quand il y a des manques, ils se séparent. Cela ressemble à recevoir pour donner, car les Kélim ne sont faits que de la gauche.

 

530 - Le mouvement en raison de la honte

Pourquoi sommes-nous en mouvement et non pas comme notre racine? Je tire du plaisir du repos, le fait d'être en mouvement est uniquement dû à la honte.

Réponse : puisque notre racine est au repos, c'est parce qu’il n'y a rien à ajouter car tout est absolument parfait.

Nous, au contraire, nous sommes dans un état de manque absolu, et donc si nous aimons le repos, nous sommes considérés comme paresseux.

 

540 - La nourriture

Tout comme sans nourriture terrestre l’homme meurt de faim, il en est de même pour la nourriture de l’âme, si l’homme ne nourrit pas son âme, elle meurt obligatoirement et l’âme spirituelle le quitte.

De même, si le corps est bien nourri matériellement, il devient plus fort, c’est pareil avec la nourriture de l’âme, l’âme devient plus forte et plus saine, ainsi les âmes impures ne peuvent pas la vaincre.

 

558 - Le désir de spiritualité

Il existe un désir de recevoir la matérialité. Si l'homme n’a pas de désir de recevoir, même pour ce qui est matériel, tout ce qu’il fait, est par la contrainte. Cela signifie qu’il serait plus satisfait s'il ne lui fallait ni boire ni manger, etc.

Il existe un désir de recevoir la spiritualité. Avant qu’il ait un désir de recevoir la spiritualité, il n’a pas à faire de concessions.

 

604 - Pourquoi a-t-il a attendu jusqu'à la guerre contre Amalec?

Question : Pourquoi a-t-il attendu jusqu’à la guerre contre Amalec? La réponse est : Parce qu'il a vu que quand leur foi tombait ils devaient travailler par eux-mêmes, qui est un éveil d'en-bas.

Si nous adhérons à Moïse, qui est la Torah, alors, à l'aide de la Torah, nous pouvons être récompensés de la foi.

C'est pourquoi il faut aller vers Moïse pour apprendre les voies de la foi auprès de lui.

Moïse est appelé le fidèle berger, le berger de la foi, car Moïse est appelé la Torah, comme il est écrit «souvenez-vous de la Torah de Moïse, Mon serviteur ».

Par conséquent lorsque nous adhérons à Moïse, nous prenons les forces de la foi, c’est la raison pour laquelle nous devons aller vers Moïse afin d’en recevoir les forces.

 

617- La paix à la maison

La maison est le cœur. Le cœur n'est pas en plénitude avec le Créateur, comme il est écrit « j’écouterai ce qu’Il dira…il parlera de la paix à Son peuple », mais il y a une séparation des cœurs entre celui qui donne et celui qui reçoit.

Pour qu’il y ait la paix, autrement dit l’équivalence de forme, c'est tout notre travail…

 

661 - Branche et racine

Une récompense immédiate est quand l'homme évalue le fait d’observer les commandements que le Créateur a ordonnés, et la Torah que le Créateur a donnée. Toute récompense est quand il écoute la voix du Créateur et est récompensé de parler avec Lui. Une autre récompense, comme recevoir pour soi, qui est appelé dans son propre intérêt, n’est pas regardée comme travailler pour le Créateur.

Le lien spirituel avec le corps matériel est appelé «branche et racine». L'homme ne peut pas l’atteindre tant qu'il n'a pas été récompensé de la Torah Lishma [en Son nom].

Avant cela, tout est mensonge parce que qu’avant d’atteindre les racines, il est impossible de les lier aux branches.

Nous devons croire que tout ce qui est en ce monde provient du Créateur, qu'Il maintient tout, et qu'il n'y a aucune autre force que Lui pouvant faire vivre ce monde matériel. Même les Klipot sont maintenues par Lui, comme il est écrit « Et Son royaume gouverne tout», « Tu les fais tous vivre», même les Klipot.

 

722- L'acte et la pensée

Il y a une différence entre l’acte et la pensée, l’homme n’a pas d’emprise sur sa pensée, c’est-à-dire qu’il ne peut pas la repousser si elle est dans sa tête.

Alors que pour l’acte, il peut le faire ou non, car l’acte peut être fait de force, quand l’homme à la force de s’opposer à l’acte.

C’est la raison pour laquelle quand l’homme fait une bonne action, le Créateur lui dote une intention et une bonne pensée qui seront dans son acte s’il le souhaite. Cela signifie qu’il aspire à une bonne pensée, mais qu’il ne peut pas lutter contre sa pensée, ni contre son intention.

C’est le sens de «Je te bénirai dans tout ce que tu feras » quand le Créateur envoie une bénédiction sur l’acte car la bénédiction s’applique là où la main de l’homme n’a pas accès. Alors la bénédiction est possible, et cela est dit à propos de l’intention.

 

 

723 - La restriction/Tsimtsoum

La première restriction est appelée la «providence individuelle », et la seconde restriction est la providence de la récompense et la punition». Par l’élévation de MAN, la lumière de A"B brille avant la seconde restriction.

A propos de Malkhout, il y a une règle qui dit que l’on ne parle d’aucune Sefira mais seulement de Malkhout, car il n'y a pas de lumière sans récipient. Autrement dit, nous ne parlons pas de la lumière sans récipient car tout ce dont nous parlons est ce que le Kli [récipient] atteint et nous ne pouvons pas parler de ce que nous n’atteignons pas.

 

769 - La fusion du corps

La nature de l'homme est d’après la fusion du corps. Dans le Zohar, il est écrit qu'il existe quatre éléments: le feu, le vent, l'eau et la poussière. Cela n’a rien à voir avec le mauvais penchant.

Nous savons bien qu'il est impossible de modifier la nature. L'homme peut cependant utiliser la nature comme moyen pouvant conduire à la correction du monde, c’est-à-dire mettre à profit chacun de ses attributs qui apportera la correction du monde, et non pour détruire le monde, tout comme cela se produit dans le monde physique.

A l'exemple du feu qui peut être très dévastateur s'il y a un incendie, il peut brûler le corps, les biens. Mais si le feu est utilisé là où il se doit, il éclaire la nuit, il chauffe la maison l’hiver, il cuit les aliments, etc.

Nous voyons que même la chose la plus nuisible, si nous nous en servons pour la correction, le monde profitera du feu au lieu de le fuira.

Cette règle vaut pour tout, c’est comme pour la pluie (Rosh HaShana 17). S’il a été décidé que la goutte sera stupide, mais pour ce qui est d’être juste ou méchant, rien n’a été dit. En effet, comment peut-on être juste s’il est stupide ?

  1. 1.Pourquoi a-t-il été décidé qu’il serait? –cela vient de la fusion des éléments.

 

  1. 2.Pourquoi n’ont-ils pas tous fusionné correctement, pour qu’ils puissent? La réponse : pour montrer que le Créateur n’est pas limité, qu’Il n’aide pas que les gentils, qui ont de bonnes qualités, mais Il aide tout le monde, comme il est écrit « le bien qui fait le bien aux mauvais comme aux bons ».
 

770- La différence entre l’âme et le corps

L’âme [Neshama] est quand il reçoit pour donner sans réserve. Le corps [Gouf] est quand il reçoit à des fins personnelles.

L’âme signifie qu’il reçoit pour donner, soit l’atteinte personnelle, qui est regardé comme le « corps ». En recevant l’âme des mondes de la sainteté [Kedousha], il peut transformer la réception en don.

C'est seulement alors que l'on peut dire que le corps a reçu l’âme, car tout ce qui traite des mondes supérieurs et des dénominations, fait référence à leur forme finale.

 

778 - Le plaisir annule l'intellect

Le plaisir annule l’intellect et ne permet pas de réfléchir au sens de la vie, et cela n’a aucune importance que le plaisir soit spirituel ou physique. Pour cette raison, quand l’homme veut voir s’il avance sur le chemin de vérité, il ne doit pas réfléchir au plaisir qu’il éprouve sur le moment.

De même, les souffrances privent l’homme de son intelligence, car sa seule préoccupation est de se débarrasser des souffrances ressenties.

Seule l’insatisfaction induite par son état, l’amène à réfléchir au sens de son existence, et le cerveau commence à penser aux raisons de sa présence dans ce monde et ce vers quoi il doit tendre.

 

 

903- L'authenticité de la Toute-puissance

Le but de la Création consiste en la délectation des créations. Cela n'est possible que si la création a réalisé sa réparation, son équivalence avec ce but, ce qui correspond à l'attribut dénommé «Hessed». Après cela, l'homme est digne de ce but, appelé vérité, et c'est alors que s'ouvre à lui la Toute-puissance divine qui est bonté et le Désir de faire le bien.

Il est dit que «Qu'est ce que le Créateur demande au peuple? Qu'il ait la crainte de Lui». Autrement dit, l'homme doit être digne de «la crainte du Créateur», et uniquement de cela. C'est ce qui est appelé la foi, car l'homme doit avoir la foi en le Créateur. Comme le disent les sages : «L’œil voit, l’oreille entend et tous tes actes sont inscrits dans le Livre».

L'homme peut contrôler lui-même s'il a cette foi. Prenons un exemple: quand l'homme regarde dans une maison par une fenêtre pour voir son ami, l'ami ne fera bien sûr rien de superflu, d'inadéquat, il s'efforcera de faire en sorte que tout ce que voit cet ami soit beau. On peut en conclure que s'il se trouve dans une pièce, tout seul, et qu'il croit qu'effectivement le «Créateur le voit», l'homme ne fera pas quoi que ce soit qui pourrait ne pas Lui plaire. Comme dans cet exemple: l'homme ne fera rien de mal tandis que son ami l'observe.

Si l'homme comprend qu'il fait quelque chose de contraire au désir du Créateur, il devra se dire alors qu'il n'a pas foi en «l’œil qui voit tout». Sinon il n'aurait pas la force d'agir ainsi.

S'il en était ainsi que cet ami puisse regarder ses pensées, immédiatement les pensées de cet ami deviendraient réalité pour cet homme, et l'homme n'aurait plus de mauvaises pensées, car il ne voudrait pas voir de mépris dans les yeux de son ami.

Cela signifie que si l'homme croit que tous ses desseins sont connus du Saint béni soit Il, il ne lui sera plus possible d'avoir des pensées contraires au désir du Créateur. Il voit alors qu'il n'a pas une foi authentique, c'est la seule vraie façon pour l'homme de tester sa foi.

Quand l'homme constate que sa foi n'est pas authentique, qu'elle est incomplète, qu'il n'y a par conséquent pas assez de crainte vis à vis du Créateur, il doit se tourner vers le Créateur pour qu'Il lui envoie ce sentiment de crainte.

 

                                                                                                                             

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