J’ai entendu

Dans le Talmud : « Celui qui lui dit, à sa femme… tant que tu vois un beau défaut en toi.” Rabbi Ismaël, fils de Rabbi Yossi, dit que le Créateur dit qu’elle ne pourra pas adhérer à lui, tant que tu vois un beau défaut en toi. » (Nédarim 66b) Selon le premier commentaire des Tosfot, cela veut dire qu’il lui est interdit d’en profiter si tu lui trouves quelque chose de beau.

Cela signifie que si un homme peut dire qu’il a, lui aussi, de belles choses avec lesquelles il a aidé le Créateur, de sorte qu’ils puissent adhérer l’un à l’autre, alors pourquoi n’a-t-il pas aidé un autre ? Cela doit être parce qu’il a des choses en lui, qu’il a une belle foi ou de belles qualités, car il a un bon cœur, qu’il peut prier.

Et c’est le sens du commentaire : « Il leur dit : “peut-être un beau visage” », c’est-à-dire qu’il y a un esprit externe, meilleur que tous ses contemporains. Ou « peut-être ses cheveux sont beaux », c’est-à-dire qu’il est maniaque comme une mèche de cheveu. Ou « peut-être ses yeux sont beaux », c’est-à-dire qu’il a plus de grâce provenant de la sainteté que tous ses contemporains. Ou « peut-être ses oreilles sont belles », c’est-à-dire qu’il ne peut entendre aucune médisance.